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    Mariage ou association de Malfaiteurs !

     

    Vos copines se sont toutes fait passer la bague au doigt.

    Votre mère et votre belle-mère insistent lourdement.

    Pourtant, le mariage, ce n'est pas encore pour vous !

    Pas envie, pas trouvé la bonne personne, pas le temps…

    Il existe plusieurs bonnes raisons de ne pas passer devant le Maire.

    La preuve par 10.

     

    Copie (3) de m1900

     

    AU DEPART ? une GROSSE ARNAQUE

    Ne jamais MELANGER le CUL et l'ARGENT !

    Fini !! avant de commençer !!

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    Pour bon nombre de personnes, le mariage est le symbole de la vie de couple épanouie.

     

    Celui qui prouve que vous êtes prêts à vous engager sur le long terme avec la personne qui partage votre vie, et à vous aimer "jusqu'à ce que la mort vous sépare",

    comme le dit l'adage.

     

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    Et pourtant, n'en déplaise aux adeptes de cette cérémonie, le mariage religieux ou civil n'a rien d'obligatoire, et tout le monde n'a pas besoin de passer par là pour prouver la solidité de son couple. 

     

    Ne pas être marié possède plein d'avantages.

    LA LIBERTE !

    Aucun compte à rendre à Personne,

    surtout pas à l'Etat !

     

    1. CE N'EST PAS PARCE QUE VOUS NE VOULEZ PAS VOUS

    MARIER TOUT DE SUITE QUE VOUS NE VOUS MARIEREZ JAMAIS

     

    Le mariage, en soit, vous n'êtes pas contre. 

     

    SI TOTALEMENT CONTRE et ANTI NATURE !!

     

    Mais pas forcément tout de suite ! Si vous ne vous sentez pas prête, inutile de vous mettre la pression (d'autant que vos proches le font sûrement déjà suffisamment). 

     

    Comme le dit l'adage : 

     

    "Sur le chemin de la vie, chacun avance à son propre rythme".

    Qui sait ? *

    Vous aurez peut-être le déclic qui vous donnera envie de dire "oui"

    demain, dans 6 mois ou dans 5 ans. 

    Ou JAMAIS !

    Et quand bien même, si vous ne l'avez pas, est-ce vraiment bien grave ?

     

    2. MARIAGE NE SIGNIFIE PAS AMOUR ÉTERNEL

    Il suffit de regarder le taux de divorce pour en avoir la preuve. 

    Selon l'Insee, en 2013, 46% des mariages se sont soldés par un divorce. 

    AH NON !

     

     

    Combien d'HOMMES ont des relations extra-conjugales ?

    certains se sont mariés pour la Société, un grand nombre aurait préféré des unions entre Hommes...

     

    plus que vous ne le pensez !

    c'est comme ça !!

    et les FEMMES ?

    Jamais le hasard les LOIS !

     

    France: le mariage homosexuel validée par le Conseil constitutionnel

    Afp

    En France, le Conseil constitutionnel a validé totalement vendredi la loi ouvrant le mariage et l’adoption à deux personnes de même sexe, a annoncé la haute juridiction dans un communiqué.

    Le président Hollande a annoncé qu’il promulguera la loi dès ce samedi.

     

    Parfois, l'amour dure toute la vie. 

    Et parfois non!!

    NON !

    C'est comme ça.

     

    3. VOUS N'AVEZ PAS BESOIN D'UNE BAGUE POUR PROUVER VOTRE AMOUR

    "Si tu m'aimais tant, tu aurais dû me passer la bague au doigt", chantait Beyoncé. Et pour une fois, nous ne sommes pas vraiment d'accord. 

     

    Car ce n'est pas une alliance qui va prouver que la personne qui partage votre vie vous aime, mais plutôt ses actes au quotidien.

     

    Déclarations, attention, écoute… 

    Ce qui fait un couple, en quelque sorte ! 

    Si entre vous, c'est une évidence, vous n'avez besoin de rien pour le prouver au reste du monde.

     

     

     

    4. VOUS NE VOULEZ APPARTENIR À PERSONNE

    Bon, ok, c'est un peu cliché. 

     

    Mais après tout, se marier avec quelqu'un signifie que l'on devient "sa" femme ou "son" mari. 

    Un sentiment d'appartenance qui ne plaît pas forcément à tout le monde, et dont certains préfèrent tout simplement se passer.

     L'EPOUSE, enfin la FEMELLE n'est pas la propriété exclusive d'un mâle qui ne sera jamais la faire jouir !!

     

    5. VOUS N'ÊTES PAS PRÊTE À VOUS ENGAGER

    Passé un certain âge, c'est à croire que nos proches ne pensent plus qu'à ça : appart', mariage, bébé… Et ce, que vous soyez avec votre Jules depuis 10 ans ou depuis 6 mois. 

    Au secours ! Dans ces cas-là, rappelez-vous qu'il n'y a pas d'âge limite pour vous marier. 

    Alors, pourquoi se presser ?

     

    6. SE MARIER, ÇA COÛTE (TRÈS) CHER

     

    Il y a les alliances, la robe de mariée, le traiteur, la location de la salle… Même sans forcément voir les choses en grand, un mariage peut rapidement coûter une fortune, et pour l'instant, vous avez d'autres priorités. 

    Mettre de côté pour acheter un appart', une voiture, des vacances au bout du monde, une paire de Louboutin 

    Quelque chose dont vous avez vraiment besoin !

     

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    Vous aimez un homme autre que votre mari ?

    Eh bien, allez à lui.

    Celui que vous n 'aimez pas, vous êtes sa prostituée ;

    celui que vous aimez, vous êtes sa femme.

    Dans l'union des sexes, le cœur est la loi.

    Aimez et pensez librement.

    Choses vues: souvenirs, journaux, cahiers
    [ Victor Hugo ]

     

     

    Se marier coûte très cher

     

    7. ROMPRE, C'EST PLUS FACILE QUAND ON N'EST PAS MARIÉ

    Soyons pragmatiques, étant donné qu'un mariage sur deux finit par un divorce... 

    Une simple rupture ? C'est plus facile. 

     

    Chacun prend ses cliques et ses claques, et même si ça fait mal, c'est relativement simple à régler. 

    Un divorce, c'est nettement plus compliqué, et toute la partie administrative peut prendre beaucoup de temps… Et beaucoup d'argent.

     

    8. SANS ALLIANCE, VOUS VOUS FAITES PLUS DRAGUER !

    On ne va pas se mentir : se faire draguer, c'est bon pour notre égo ! 

    Or, une alliance a tendance à jouer les gardes du corps. 

    Un peu comme si l'on avait une étiquette "chasse gardée" !

    On s'en fiche !

     

     

     

    9. LE JOUR DE VOTRE MARIAGE N'EST PAS FORCÉMENT LE

    PLUS BEAU JOUR DE VOTRE VIE

    A cause du stress des préparatifs, vous manquez de sommeil. 

    Vous n'avez rien le temps de manger, mais tout le monde veut trinquer avec vous. 

    Tous vos proches sont réunis, mais vous n'avez le temps de voir personne. 

     

    A force d'être debout dans vos talons, vous avez mal au pied. 

    Et la traîne de votre robe de mariée vous empêche d'aller faire pipi en solo. 

    Des mois d'organisation pour une journée dont on ne profite même pas,

    est-ce que ça vaut le coup ?

     

    10. SE MARIER, ÇA FAIT GROSSIR

    C'est la science qui le dit ! En moyenne, les gens mariés affichent deux kilos de plus que les célibataires. Il faut croire que le fait d'être casé nous pousse à faire moins d'efforts…

    et à s'ennuyer jusqu'à la fin de ses jours !

    Pensez ! Avec le même MEC jusqu'à la fin de sa vie ???

     

    NON !!

     

    Et vous, voulez-vous vous marier, ou non ?

    Par Laetitia Reboulleau
     
     
     
     
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       L’exposition à l’affiche au Musée d’Orsay

    « Splendeurs et misères, images de la prostitution », m’a fait découvrir une forme de prostitution dont on parle peu :

    celle des danseuses de l’Opéra.

     

     

     

    Au XIXème siècle, cette vie d’asservissement aux hommes menée par les ballerines est une réalité.

       Voici l’histoire peu recommandable (et peu enviable) de ces petits rats : loin de leurs glorieux instants sur scène,

    leur vie derrière le rideau

    Willard Leroy Metcalf The Ballet Dancers aka The Dressing Room.jpg

    L’Opéra, lieu de paraître

        Au début du XIXème siècle, dans l’imaginaire social, la danse demeure l’activité érotique féminine par excellence :

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    le corps est montré, les courbes mises en valeur.

     

    Difficile alors de dire si ces messieurs sont là pour apprécier les qualités artistiques des danseuses, où admirer la sensualité des corps ! Car oui, le public est essentiellement masculin…

     

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       L’Opéra de la rue de Richelieu, puis celui de la rue Le Peletier, puis enfin l’Opéra Garnier sous le Second Empire sont, depuis la fin du XVIIIème siècle, le lieu de rencontre du Tout-Paris.

     

    Cette « bourgeoisie triomphante », qui se compose essentiellement d’hommes, est à la recherche de reconnaissance sociale.

     

    Mais pas que !

       Avides de plaisirs, et parfois très fortunés, les jeunes gens du monde recherchent une société bien spécifique de femmes.

     

    Pas d’épouses mères de famille, considérées comme fécondes mais frigides et par conséquent inaptes au sexe : ce monde de divertissements et de plaisirs leur est tacitement interdit.

     

     

    Pierre-Auguste Renoir, Danseuse.jpg

    Ce sont plutôt de jeunes femmes libres de mœurs, sensuelles et libertines : les danseuses.

       Certes, dans ce lieu particulièrement propice aux galanteries qu’est L’Opéra, on ne rencontre pas que des ballerines !

     

    On y croise aussi des chanteuses et des cantatrices.

     

    Mais elles ont une réputation plus respectable, et ne tiennent pas à se mêler à ces petites ballerines sans morale.

       

     

    En effet, depuis l’Ancien Régime, les danseuses sont connues pour la légèreté de leur conduite.

     

    Mais ce n’est pas toujours par goût personnel pour le libertinage ! Dès leur plus jeune âge, poussées par des mères sans scrupules, ces jeunes filles s’enferment dans un terrible engrenage.

    Mlle Marconnier - Album Reutlinger (Gallica BNF)

    La danse, une parade à la misère

      Au début du XIXème siècle, si l’on fait exception de quelques ballerines à la renommée internationale, toutes les danseuses de l’Opéra sont issues de familles particulièrement pauvres et démunies.

     

    Classes désargentées, défavorisées, souvent illettrées.

     

     

    Celle qui a l’opportunité de devenir danseuse devient l’espoir de sa famille : enfin, on va pouvoir sortir de la misère !

     

    C’est sur les frêles épaules d’une toute jeune fille que repose l’avenir de sa famille.

     

    Elle a le devoir de procurer une vie meilleure aux siens. Et comment ne pas rêver à une existence dorée pour elle-même, parmi les gens du monde ?

     

     

    L’Opéra est, pour la ballerine, une sorte de piédestal d’où elle s’élance pour essayer d’accéder à la classe aisée.

     

    Mais si certaines y parviennent, c’est d’abord une logique de dépendance aux hommes.

       Car à tous les hommes qui jalonnent les différentes étapes de sa carrière, la danseuse se doit de plaire.

    Mlle de Saunoy - Album Reutlinger, Gallica BNF 

    Mlle Marconnier - Album Reutlinger (Gallica BNF)
    Mlle Marconnier – Album Reutlinger (Gallica BNF)

    Plaire aux hommes pour sortir du lot

    Mlle de Saunoy - Album Reutlinger, Gallica BNF
     
    Mlle de Saunoy – Album Reutlinger, Gallica BNF

     

     

       D’abord, il y a le maître de ballet, grade important au sein de la hiérarchie.

     

    Il compose les danses et, surtout, conduit les répétitions.

     

    Nombreux sont les maîtres de ballet qui se permettent des

    « privautés » avec leurs élèves.

     

     

    Repositionner une jambe, redresser une taille, allonger un bras… Autant d’occasions de s’abandonner à des attouchements (et même davantage) auxquels les jeunes filles ne peuvent se dérober sans compromettre leur ascension.

     

     

      Viennent ensuite d’autres hommes qui, tous, d’une façon ou d’une autre, tiennent la carrière des ballerines entre leurs mains.

     

    Le librettiste qui leur donne un rôle, ou non, dans le prochain ballet, le directeur qui renouvelle, ou non, leur contrat…

       

     

    Ensuite, il faut séduire pour se trouver un riche protecteur, sans quoi il devient vite impossible aux jeunes filles de faire carrière.

     

    En effet, les ballerines sont contraintes de se payer d’onéreux cours de danse, si elles veulent un jour percer, sortir de l’anonymat.

     

     

     Le peintre Edgar Degas, introduit dans les coulisses de l’Opéra en 1872 par un musicien de l’orchestre, Désiré Dehau, observe les ballerines dans leur quotidien plusieurs années durant.

     

        Sur de nombreuses toiles figure cette présence masculine

    permanente et asservissante.

     

     

     Dans « La classe de danse » (réalisé en 1874, et conservé au Métropolitan Museum of Art), le maître de ballet (Jules Perrot) est au centre du tableau comme il est le centre de l’univers des danseuses, à la fois gardien, maître et bourreau.

     

     

       Et s’il n’y avait que les hommes ! Mais il y a aussi la présence des « mères », autrement plus tyranniques.

    Le foyer de la danse à l'Opéra de la rue Le Peletier (Edgar Degas, 1872, Musée d'Orsay)

    Le foyer de la danse à l’Opéra de la rue Le Peletier

    (Edgar Degas, 1872, Musée d’Orsay)

    Les « mères » : entremetteuses sans scrupules

       Qu’elles soient réellement mères, ou bien tantes, amies, cousines, celles que l’on appelle les « mères » sont des intermédiaires incontournables entre les jeunes filles et tous ces hommes qui les environnent.

    Elles sont autorisées à assister aux leçons, à sermonner, jouant les chaperons pour ces petites demoiselles qui, lorsqu’elles entrent à l’Opéra,

    ont rarement plus de treize ou quatorze ans.

       

    En réalité, ces gouvernantes malhonnêtes et immorales ne pensent qu’à tirer profit de la situation.

    l'APPRENTISSAGE de la PROSTITUTION " BOURGEOISE"

     

    Pour que sa protégée appâte la gente masculine, la « mère » lui apprend l’art de la séduction.

     

    Tout un programme :

    (…) Des leçons d’œillades et de jeux de prunelles comme on apprend aux enfants d’ordinaire la géographie et le catéchisme.

      Les jeunes filles ne doivent plus songer qu’à se comporter en aguicheuses patentées, être belles et désirables.

     

    Théophile Gautier ne manque pas de relever les résultats effrayants de cette éducation licencieuse :

     

    La jeune ballerine est à la fois corrompue comme un vieux diplomate, naïve comme un bon sauvage ; à 12 ou 13 ans, elle en remontrerait aux plus grandes courtisanes.

     

    Mlle Deschamps - Album Reutlinger (Gallica BNF)
    Mlle Deschamps – Album Reutlinger (Gallica BNF)

       

    Se transformant en véritables maquerelles,

    les « mères » négocient âprement les charmes de leurs filles.

     

    L’heureux élu est vieux et laid, et la danseuse n’a aucune inclinaison pour lui ?

    Il a beaucoup d’argent, alors elle n’a pas son mot à dire.

    Le vieux monsieur peut violer sa fille « avec sa bénédiction ».

     

    Souvent, la « mère » n’accepte de se séparer de sa fille que si son protecteur est assez fortuné pour les entretenir toutes les deux !

       

    Une toile d’Edgar Degas intitulée « La leçon de danse » (ci-dessous) montre une « mère » au centre de la salle de danse, examinant une jeune fille comme une maquerelle le ferait avec sa marchandise.

     

    La posture de la seconde ballerine, à gauche, la tête appuyée dans sa main, le coude sur la cuisse, interpelle :

    concentration, amertume, accablement ? Difficile à dire…

     

     

    De nombreuses toiles dévoilent la présence angoissante de ces « mères » qui ont tout pouvoir (cliquez ici, ou bien encore ici !)

    La leçon de danse, par Edgar Degas (1879, National Gallery of Art, Washington)

    La leçon de danse, par Edgar Degas (1879,

    National Gallery of Art, Washington)

       

    Celles qui ne sont pas poussées par leur mère à se donner à un homme le font de leur plein gré.

     

    Sans la protection d’un homme riche, et si possible titré, impossible d’accéder à une reconnaissance professionnelle !

     

    Le foyer de l’Opéra

     

    Mlle Lekain - Album Reutlinger (Gallica BNF)
    Mlle Lekain – Album Reutlinger (Gallica BNF)

     

    Sans identité propre, dépourvue d’instruction et de culture, il ne reste à la danseuse que la séduction et la ruse, seules armes dans ce métier où l’élément masculin détient le pouvoir.

     

     Le système « d’abonnés » facilite les rencontres entre les filles et leurs protecteurs.

     

    La plus grande distinction pour un habitué de l’Opéra est de devenir « abonné » : cela lui donne accès aux coulisses et,

    surtout, au foyer de la danse où se retrouve toutes les danseuses pendant les répétitions, les entractes ou avant le spectacle (pratique officialisée en 1831 par Louis Véron, premier administrateur de l’Opéra).

       

    Ces messieurs en habit noir (financiers hauts placés, mondains célèbres, protecteurs divers, grands noms de la noblesse), peuvent prendre contact plus facilement avec les danseuses, les observer dans leur intimité et faire leur choix…

     

     

    La démocratisation de l’accès au foyer de la danse qui va de pair avec l’abandon du régime aristocratique entraîne (…)

    une dévalorisation sociale des ballerines.

     

     

     Mais si certaines ballerines affichent un réel statut de prostituées, la grande majorité ne cherche un protecteur que pour pouvoir faire carrière, exercer son art.

     

    Là réside la différence fondamentale entre les filles des maisons closes et les ballerines. 

     

    C’est la danse qui légitime leur situation d’amante, et seulement la danse !

       Même si « les frontières entre ces deux états sont bien fragiles », le statut des danseuses connaît des embellies au cours de ce XIXème siècle. Progressivement, elles obtiennent respectabilité et relative indépendance.

    Des femmes fières

       Tout commence par une volonté de moralisation de l’Opéra, notamment l’Opéra Garnier.

     

    Les mères, à la fin du XIXème siècle, n’ont plus accès à l’établissement.

     

    Changement considérable : soudain, les jeunes filles sont libres de se donner ou non à un homme qu’elles choisissent elles-mêmes.

     

    Celles qui affichent un peu trop ouvertement leur statut de prostituées, faisant honte à l’établissement,

    sont sévèrement réprimandées voir renvoyées,

    sauf si la "danseuse" est "protégée par un

    MONARQUE ou un INDUSTRIEL COTE !

     

     

       Ainsi, en même temps que leur statut se modifie, la réputation des ballerines devient plus respectable, et leur comportement, naturellement, se transforme.

       

     

    L’Opéra est de plus en plus fréquenté par les élites sociales.

     

    Les messieurs ne viennent non plus uniquement en chasseur, mais presque d’égal à égal avec les demoiselles qui, pudiques, se font discrètes et évitent leur regard. Les hommes ne sont plus là pour faire leur choix comme sur l’étal d’un marché.

     

    A eux de séduire, de montrer qu’ils respectent une certaine distance devant ces femmes fières. ( ? )

     

    Self portrait or Degas Saluant, Edgar Degas.jpg   

     

    Nombreuses sont celles dont la réputation demeure intacte,

    telle Carlotta Zambelli qui, devenue professeur de danse à l’Opéra, encourage même ses élèves à rester indépendantes, alors que sa propre époque a été celle des abonnés et des courtisanes…

     

    La belle et aristocrate Cléo de Mérode également (certes davantage connue pour ses photographies que pour ses exploits sur scène), est célébrée pour sa chaste sensualité, toute de pudeur et de romantisme.

       

    Les COURTISANES 

    Certaines danseuses réussissent à dénicher un bon parti :

    elles deviennent les maîtresses attitrées de messieurs de la haute société, qui s’affichent avec elles en leur offrant un train de vie décent, voir opulent, et parfois même un logement.

    Et c’est de ces dépenses d’entretien de leur maîtresse danseuse que vient notre expression dont le sens, par extension, a évolué vers toutes les dépenses très, voire trop importantes consacrées à une passion.

     

    Mlle Garbagnati - Album Reutlinger (Gallica BNF)
     
    Mlle Garbagnati – Album Reutlinger (Gallica BNF)

    La démocratisation de l’accès au foyer de la danse qui va de pair avec l’abandon du régime aristocratique entraîne (…) une dévalorisation sociale des ballerines.

     

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       Mais si certaines ballerines affichent un réel statut de prostituées, la grande majorité ne cherche un protecteur que pour pouvoir faire carrière, exercer son art.

     

    Là réside la différence fondamentale entre les filles des maisons closes et les ballerines. 

     

    C’est la danse qui légitime leur situation d’amante, et seulement la danse !

     

     

     Même si « les frontières entre ces deux états sont bien fragiles », le statut des danseuses connaît des embellies au cours de ce XIXème siècle. Progressivement, elles obtiennent respectabilité et relative indépendance.

    Sources

    ♦ Beaux Arts magazine Hors-série : 

    Splendeur et misère (images de la prostitution)

    ♦ L’Histoire par l’image : 

    De la classe à la scène, le ballet de l’Opéra de Paris vu par Edgar Degas

    ♦ Revues.org : « Tu seras étoile, ma fille ». (France, XIXe – XXe siècle)

    ♦ Textes de Marie-Victoire Louis, chercheuse : 

    De l’ambivalence entre salariat et prostitution

    ♦ Exposition au Musée d’Orsay :

    Splendeurs et misères, images de la prostitution (1850-1910)

     

     

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    LANGUE FRANCAISE ( facile ! )

     

    Pour la grande majorité des FRANCAIS c'est celà !!

    LANGUE FRANCAISE ( facile ! )

    Le féminin des noms.
    Un gars : c’est un jeune homme.
    • Une garce : c’est une pute.
    Un courtisan : c’est un proche du roi.
    • Une courtisane : c’est une pute.
    Un masseur : c’est un kiné.
    • Une masseuse : c’est une pute.
    Un coureur : c’est un joggeur.
    • Une coureuse : c’est une pute.
    Un rouleur : c’est un cycliste.
    • Une roulure : c’est une pute.
    Un professionnel : c’est un sportif de haut niveau.
    • Une professionnelle : c’est une pute.
    Un homme sans moralité : c’est un politicien.
    • Une femme sans moralité : c’est une pute.
    Un entraîneur : c’est un homme qui entraîne une équipe sportive.
    • Une entraîneuse : c’est une pute.
    Un homme à femmes : c’est un séducteur.
    • Une femme à hommes : c’est une pute.
    Un homme public : c’est un homme connu.

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