LA MENOPAUSE au MOYEN AGE... celà comme bien....
Si la jeune femme est une tentatrice, la vieille sale et répugnante incarne la sorcière et le visage de la mort.
Avec la ménopause, elle ne peut plus évacuer les humeurs dangereuses que produit le corps, elle les garde en elle et devient aussi nocive que le poison le plus violent.
Longtemps, les autorités ecclésiastiques se sont montrées réticentes face à ce qu’elles considèrent comme des superstitions…
Un guide de visites épiscopales, rédigé à la demande de l’archevêque de Trêves en 906, dénonce les »vieilles croyances » en particulier, les chevauchées nocturnes des femmes …
L’archevêque l’assure fermement : croire en de telles illusions, c’est se laisser tromper par Satan…
Cependant, sous l’influences des ‘hérésies’ et de l’apparition des ordres mendiants.. la sorcellerie devient une arme politique utilisée par les puissants…
La bulle Super illius specula du pape Jean XXII marque un tournant en 1326…
Elle est désormais non plus considérée comme une superstition, mais comme une hérésie, une hérésie satanique.
Sa répression est confiée à l’inquisition…
» Le marteau des sorcières » écrit par des dominicains en 1486 est un véritable cri de haine contre les femmes.
Sources :
La vie des femmes au Moyen-âge par Sophie Cassagne.