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Les GRANDES COURTISANES du TOUT PARIS XIXè siècle...
Païva, Liane de Pougy...
La revanche des belles de nuit
"Secrets d’Histoire" conte les destins hors du commun de quatre courtisanes influentes à la Belle Époque, des people avant l’heure….
On les surnommait cocottes, lionnes ou "grandes horizontales".
Elles étaient belles, intelligentes, expertes en mondanités et en libertinage…
Ce sont les courtisanes, reines incontestées de la mode et des nuits parisiennes sous le Second Empire.
Ces demi-mondaines n'avaient pas leurs pareilles pour faire chavirer les cœurs et les têtes… de préférence couronnées.
Ce numéro de Secrets d'Histoire dévoile le destin passionnant de ces amazones de l'amour, people avant l'heure qui donnèrent le ton à une époque assoiffée de plaisirs, de luxe et d'extravagance.
Et auront incarné par leur liberté farouche et leur soif d'indépendance un féminisme qui n'osait pas encore dire son nom.
Durant près de deux heures, le magazine s'attache à dépeindre les plus célèbres d'entre elles, les stars au sommet de la courtisanerie comme la Belle Otero, une Espagnole aux œillades dévastatrices, et sa grande rivale, Liane de Pougy au port altier acquis durant ses années de couvent.
1858-62 Virginia Oldoini, Countess of Castiglione
Sans oublier la mythique Païva et la Castiglione, aristocrate italienne à la beauté redoutable missionnée pour charmer Napoléon III.
Des trottoirs crasseux aux bordels chics
Fidèle à sa recette, le documentaire alterne images d'archives des belles, témoignages de spécialistes (historiens, biographes), courtes séquences de téléfilms de série B totalement superflues, et les incontournables visites guidées avec Stéphane Bern dans les hauts lieux du Paris de la Belle Époque, le terrain de chasse des courtisanes.
À l'exception de la Castiglione, toutes partagent au moins un point commun.
Le désir de revanche sur les hommes, ou une condition sociale miséreuse.
La Belle Otero fut violée à 11 ans par un cordonnier.
Liane de Pougy fut mariée de force à un Marseillais brutal qui tira à bout portant sur son épouse après l'avoir surprise avec un amant
– heureusement la balle se logea dans le gras de la fesse de l'infidèle.
Enfant, la Païva connut le ghetto juif de Moscou.
Avec précision et pédagogie, le documentaire rappelle comment des trottoirs crasseux aux bordels chics, ces femmes d'exception sorties du ruisseau ont gravi les échelons de la courtisanerie pour devenir des semi-mondaines grâce au soutien de protecteurs enamourés par leur élégance, leur absence absolue de tabous.
Et un savoir-faire redoutable dans l'art de la volupté…
Un hôtel particulier... le "Louvre du cul"
La Païva, grande amie de Théophile Gautier, est ainsi décrite comme "une bête de sexe capable de tenir sept heures avec différents amants",
dixit un historien très sérieux.
Son magnifique hôtel particulier en bas des Champs-Élysées avait d'ailleurs été rebaptisé par les frères Goncourt le "Louvre du cul" pour sa décoration tape-à-l'œil.
La Belle Otero avait de son côté été surnommée la "ministre des Affaires étrangères de Paris", tant sa résidence somptueuse s'imposait comme une étape incontournable pour tous les souverains de passage dans la capitale.
Elle avait d'ailleurs pour habitude de consigner dans un carnet les performances de chacun de ses hôtes.
Le prince de Galles? "Un amant extraordinaire".
Albert 1er de Monaco? "Je ne m'en suis même pas rendu compte."
Léopold II de Belgique? "Il faut huit jours pour s'en remettre."
Le shah d'Iran? "Merveilleux mais ne se lave pas."
Cette vie de luxe et de volupté n'avait rien d'une sinécure.
"Servir de paradis aux autres est un enfer", dira Liane de Pougy.
Dans Mes cahiers bleus, elle écrira :
"Une courtisane ne doit jamais pleurer, jamais souffrir.
Elle doit étouffer toute forme de sentimentalité et
jouer une comédie héroïque et continue."
La vieillesse ennemie aura raison des "grandes horizontales".
La Castiglione sombrera dans la démence, esseulée dans un appartement au milieu de ses chiens.
La Païva va finir ses jours recluse et dépressive dans un palais au fin fond de la Prusse.
Liane de Pougy deviendra sœur Anne-Marie-Madeline de La Pénitence, après une révélation mystique lors de la visite d'un asile.
Quant à la Belle Otero, son dernier palace sera une chambre d'hôtel meublée à Nice. Ruinée par le démon du jeu, elle tira sa révérence à l'âge de 96 ans, entourée des photos de tous les souverains dont elle avait été la maîtresse.
Liane de Pougy, célèbre Belle Epoque parisienne courtisane
par Reutlinger, carte postale originale du Français utilisé 1904
http://www.lejdd.fr/Medias/Television/Paiva-Liane-de-Pougy-La-revanche-des-belles-de-nuit-680638
Tags : belle, liane, grande, pougy, courtisanes
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Commentaires
2Morignat J M CMercredi 2 Janvier 2019 à 07:54Valtesse Delabigne 1848-1910
n'a pas été nommé dans votre article.
Son lit somptueux est exposé au musée d'Art et Décoration à Paris.3KGFSamedi 10 Août 2019 à 11:31How to fix connections to bluetooth audio devices in windows 10 fix windows 10 connections don't worry friends this is right site and get the best solution.
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Ah ce flamboyant Second Empire avec ses célèbres courtisanes ! Il fallait, hélas, être bien née pour avoir la possibilité de bien profiter de la vie ! Ca m'aurait bien plu de faire partie de ce bataillon d'hétaïres.