C'est au début du XIXe siècle qu'a été mise en place une législation sur l'adoption.
Ce fut tout d'abord un oukaze qui permettait aux nobles sans enfants d'adopter des enfants légitimes de leur famille proche "avec transmission du nom de famille et du blason".
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Adoption en Russie - XIXe siècle -
Adoption en Russie - XIXe siècle - Adoption avec "transmission du nom de famille et du blason", Patronat, Adoption de non-orphelins,
Aides aux mères pauvres...
A la suite de ce document ont paru une série d'oukases visant à régulariser la mise en pratique de l'adoption, le tout dans un cadre strictement établi.
C'est à ce moment qu'en Russie, outre la tutelle et l'adoption, apparaît une autre forme d'accueil : le "patronat".
Il s'agit du placement en familles d'enfants, de malades et de toute personne nécessitant une attention quotidienne.Une famille accueillant une enfant dans le cadre du patronat était aidée financièrement, la somme dépendant de l'âge de l'enfant : 5 roubles pour un de moins de cinq ans, celui-ci n'étant pas encore en capacité d'aider au travail domestique, et un peu moins lorsqu'il arrivait en âge de pouvoir travailler.Les aides de l'état étaient interrompues aux 14 ans de l'enfant.
L'accueillant s'engage à prendre soin de l'enfant, à lui donner une instruction basique et à permettre son développement jusqu'à ce qu'il soit en capacité de se prendre en charge.
Ces exigences étaient parfois inconciliables avec le mode de vie et le niveau d'éducation des familles accueillantes, qui étaient le plus souvent pauvres et peu éduquées, ayant besoin d'un revenu fixe et de main d’œuvre gratuite.
Et même s'il existait un contrôle sur le respect des obligations par l'accueillant, la vie des enfants accueillis en famille sous ce régime était extrêmement pénible et difficile.C'était un statut précaire pour l'enfant, du fait aussi que si la famille accueillante n'en voulait plus, elle pouvait le ramener à l'hospice régional.
Peu à peu, le patronat s'étend aussi à la protection par des familles de personnes sortant de prison, de prostituées, d'adultes nécessitant un suivi et des soins.
Au milieu du XIXe siècle apparurent des dispositions qui permettaient d'adopter des non-orphelins.Mais si les parents de l'enfant étaient vivants, leur consentement était, bien entendu, obligatoire.
Nineteenth century photograph of a group of Russian peasant women and children
Au cours du XIXe siècle, devant le nombre croissant d'enfants seuls abandonnés, un accent est mis sur l'aide et l'information aux femmes et aux mères.
Pavel I publie un oukaze sur le versement d'une aide financière aux mères pauvres, aide qui doit bientôt être interrompue devant l'afflux de demandes.Plusieurs mesures sont cependant prises pour que les enfants restent dans leurs familles, au moins les premières années, et ce particulièrement dans les campagnes.
[Source : toujours russe, toujours sûre et certainement Bleue comme un ciel toujours lumineux de Brest sans marée du siècle... большое спасибо ;-))]Sourceshttp://cultures-et-chabada.blogspot.fr/2015/03/adoption-en-russie-5-xixe-siecle.html
Tags : enfant, famille, adoption, siecle, xixe
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