• Cléo de Mérode

     

    Cléopâtre-Diane de Merode dite Cléo de Mérode est une danseuseet icône de beauté française née le 27 septembre 1875 à Paris 5e  et

    morte le 17 octobre 1966 à Paris 8e

     

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    Formée à l'école de danse de l'Opéra de Paris, cette jeune noble crée en 1896 au Casino de Royan Phryné un ballet de Louis Ganne puis nommée grand sujet à l'Opéra de Paris danse dans CoppéliaSylvia ou la nymphe de Diane de Léo Delibes, Les deux pigeons d'André Messager,

    l'Étoile d'André Wormser et Le Couronnement de la Muse

    de Gustave Charpentier.

     

    Elle quitte l'institution en 1898 puis entreprend une carrière indépendante internationale et danse jusqu'à la Première Guerre mondiale.

     

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Elle se produit à l'exposition universelle de Paris en 1900 dans les « danses cambodgiennes », crée en 1902 à Moscou et Madrid Tanagra sur un poème de Paul Franck puis Phoébé à l'Opéra-Comique à Paris.

     

    Malgré une rentrée réussie en 1924 elle décide de se retirer du monde de la danse à Paris.

    Sur la demande d'Henri Varna elle reparaît ponctuellement sur scène en juin 1934 dans La revue 1900 aux côtés du danseur George Skibine «Je portais une robe de satin rose, baleinée à la taille, très longue, avec un ruché dans le bas. Nous dansions cinq valses à la file; nous finissions par un grand tourbillon, et Skibine m'emportait dans ses bras au fond de la scène».


     
    Cléo vers 1903

     

    Sa beauté délicate, hors des canons de beauté 1900, est restée légendaire, ainsi que les hommages qu'elle reçoit de quelques célèbres soupirants,

    ....................plus particulièrement le roi Léopold II de Belgique, aventures qu'elle relate dans ses mémoires, Le Ballet de ma vie, publiées en 1955 par les éditions Horay, à Paris.

     

     
    La Danseuse (1896), sculpture d'Alexandre Falguière pour
    lequel Cléo de Mérode a servi de modèle.
     

    Elle pose pour le sculpteur Alexandre Falguière, pour les peintres Degas, Jean-Louis Forain,Boldini, elle est représentée par Henri de Toulouse-Lautrec et a son effigie en cire au musée Grévin dès 1895, façonnée par le chef d'atelier du musée, le sculpteur Léopold Bernstamm.

     

    Elle est une des premières femmes dont l’image photographique, due notamment auxphotographes Paul Nadar (1856-1939), fils et successeur de Félix Nadar, et surtout Léopold-Émile Reutlinger (1863-1937), est diffusée à l'échelle mondiale.

     

    Elle pose également pour l'atelier photographique Benque (photos prises à l'Opéra, à partir de 1890), le photographe Charles-Pierre Ogerau (1868-1908) auteur d'une série de portraits en 1895, et plus tard, Henri Manuel

    (1847-1947).

    Élue « reine de Beauté » sur photographies par les lecteurs de L'Illustration en 1896 parmi 131 célébrités, dont Sarah Bernhardt, elle accroît sa notoriété la même année avec un parfum de scandale, du fait de l'exposition de la sculpture La Danseuse d’Alexandre Falguière au Salon des artistes français.

     

     

    Ce nu en marbre blanc grandeur nature, aurait été taillé d'après un moulage en plâtre de son corps. Pourtant Cléo de Mérode s'est toujours défendue d'avoir posé nue.

     

    Elle accuse Falguière d’avoir fabriqué une œuvre à scandale en moulant le corps de la statue sur un autre modèle féminin, alors qu’elle n’aurait posé que pour la tête.

     

    Des personnalités contemporaines aussi diverses que les hommes de lettres Jean de Tinan(dans Pense-tu réussir !), Georges Rodenbach (article de presse à propos de La Danseuse de Falguière), ou le peintre

     

     

    Paul Klee (journal), laissent des témoignages écrits exprimant le pouvoir de fascination qu'exerçait son image, en mouvement sur scène, ou fixée par la photographie.

     

    En 1901, le directeur des Folies Bergère, Édouard Marchand, la recrute pour un ballet pantomime en trois actes dénommé Lorenza.

     

    C’est le dernier grand spectacle qu'il organise dans cette salle parisienne.

     

    Elle séjourne plusieurs étés de sa vie à Biarritz ou au château de Rastignac à La Bachellerieen Dordogne, chez la famille Lauwick.

    Pendant l’Occupation, elle se retire à Saint-Gaultier, dans l’Indre.

     

     

    Après la guerre, en 1950, Cléo de Mérode gagne un procès contre Simone de Beauvoir qui a fait l'erreur de l'assimiler à une « cocotte » dans le Deuxième Sexe.


     
    Tombe de Cléo de Mérode sculptée par Luis de Périnat au Père-Lachaise.

     

    Morte à son domicile parisien du 15, rue de Téhéran dans le quartier de l’Europe, elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (90e division), où elle repose aux côtés de sa mère Vicentia (Cense de Merode);

     

    une statue de Cléo de Mérode, sculptée en 1909 par le diplomate et sculpteur espagnol Luis de Périnat, qui fut son amant de 1906 à 1919, orne leur tombe.

     

    WIKIPEDIA

     

     

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