• Félix Faure "Il a voulu vivre César et il est mort Pompée"

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    Félix Faure
    "Il a voulu vivre César et il est mort Pompée"

     

    Qu'a-t-on retenu de Félix Faure ? Pas grand chose...sauf....

     

    Aujourd'hui, restent à celui qui fut président de la République de 1895 à 1899 une belle avenue à Paris, une station de métro et surtout une savoureuse anecdote sur les circonstances de sa mort...

     

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    "Il a voulu vivre César"

    Et pourtant, comme l'a dit Clemenceau, "Il a voulu vivre César" et aurait aimé marquer son temps.

    Mais c'est surtout par son amour du faste qu'il s'est fait remarquer. Tout le monde a oublié que le président s'était timidement prononcé comme anti-dreyfusard et que son gouvernement avait dû faire face à la déroute de Fachoda.

     

     

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    Il faut avouer que dans l'ensemble, le président était loin de la politique : l'homme était surtout inquiet de son apparence et de sa mise, et était réduit à une fonction de représentation, dont il s'accomodait fort bien.

     

    Pour le "Président Soleil", ainsi qu'il était surnommé par certains de ses contemporains, rien n'était trop beau : redingote, haut de forme, habit à toute heure, mais aussi calèche à six chevaux, précédée et suivie de pelotons de cuirassiers.

     Félix Faure

    Quant à son épouse, Berthe Faure, elle n'était guère autorisée à suivre son mari dans ses somptueuses parades : Félix Faure l'obligeait à marcher vingt pas derrière lui lorsqu'elle l'accompagnait dans ses déplacements.

    "... et il est mort Pompée"

     

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    Mais c'est surtout la mort heureuse de Félix Faure qui est restée dans les annales.

    Le 16 février 1899, les collaborateurs de Félix Faure entendent des cris venant du "salon bleu".

     

    Ils accourent et trouvent le président suffoquant, les mains crispées sur la chevelure en désordre d'une demi-mondaine, Marguerite Steinheil.

     

     

    (Femme savante et scandaleuse )

    Madame-Steinheil-devant-la-cour-dassises-Attitude-de-M-Steinheil-devant-la-cour-dassises
    Madame Steinheil devant la cour d’assises – Attitude de Mme Steinheil devant la cour d’assises- L’Affaire de l’Impasse Ronsin –

     

    Si, pour les journaux d’opposition, le chef de l’État a péri dans un « excès de santé » (Le Gil Blas), pour La Presseet les organes nationalistes, il a été assassiné à cause de son attitude trouble dans l’« affaire Dreyfus ». 

    Dix ans plus tard, en 1908, Marguerite Steinheil sera à nouveau impliquée dans deux décès très médiatisés : sa mère et son mari sont retrouvés morts à son domicile, impasse Ronsin.

    Accusée de ce double meurtre, « la connaissance du Président » sera jugée aux assises de la Seine et acquittée en novembre 1909, sous les applaudissements d’une foule subjuguée par sa beauté.)

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    C’est le grand jour du verdict de cette mystérieuse et retentissante affaire Steinheil. Le timbre retentit, les jurés réapparaissent dans la salle. Messieurs, la cour ! annonce ensuite l’huissier …l’émotion est à son comble. Le chef du jury lit le verdict : Mme Steinheil est déclarée non coupable, en conséquence elle est acquittée.

     

    Des applaudissements frénétiques partent de tous les points de la salle.

     

    Le public est délirant « les manifestations se prolongent malgré la menace du président de faire évacuer la salle. Quand on introduit l’accusée, qui avait été déjà mise au courant de l’heureux événement par des officiers de la garde, le tumulte devient effroyable. Mme Steinheil est tellement émue quelle

     

    s’affaisse. Le public lui fait une véritable ovation, levant les chapeaux, criant :

    « Bravo! bravo ! Mr Antony Aubin à sa part de ces bruyantes félicitations. Le greffier lit au milieu du vacarme la décision du jury, puis le président, que seules les personnes placées sur l’estrade peuvent entendre, dit .

     

    « L’accusée est libre. Et la cour se retire pendant que la foule se précipite vers le banc de l’accusée pour la complimenter.

     

    ( Le 14 novembre 1909, maître Antony Aubin obtient donc l’acquittement de Marguerite Steinheil, le juge qualifiera le discours de l’avocat « d’un tissu de mensonges ». Cette femme qui aura vu mourir Félix Faure dans ces bras le 16 février 1899 et qui 10 ans plus tard sera devant les juges pour complicité de crimes, finira ces jours en Angleterre à Hove , et décédera le 17 juillet 1954 à 85 ans.)

     

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    Au début de l’année 1899, Félix Faure, sixième président de la IIIe République, se trouve pris dans la tourmente de l’« affaire Dreyfus » après s’être opposé à la révision du procès du capitaine. Dès lors, il n’apparaît plus dans l’opinion publique comme l’homme méritant et énergique qui a réussi à sceller une alliance avec la Russie puis à éviter un affrontement sanglant avec l’Angleterre au moment de la crise de Fachoda, mais comme un viveur, amateur de demi-mondaines.

     

    Le 16 février 1899, il trouve la mort dans les bras de Marguerite Steinheil, fille de l’industriel Édouard Japy et femme du peintre Adolphe Steinheil, son aîné de vingt ans.

     

    Si, pour les journaux d’opposition, le chef de l’État a péri dans un « excès de santé » (Le Gil Blas), pour La Presseet les organes nationalistes, il a été assassiné à cause de son attitude trouble dans l’« affaire Dreyfus ». 

     

    Cette dernière, à demi dévêtue, appelle à l'aide : il faut la libérer et on est finalement obliger de lui couper les cheveux.

    La jeune femme se rhabille à une vitesse telle qu'elle oublie son corset à l'Elysée.

     

    L'anecdote est connue : "Le président a-t-il encore sa connaissance ?"

    demande le curé venu lui porter l'extrême-onction.

     

    "Non, monsieur l'abbé, elle est partie par une porte dérobée", lui répond-on.

     

    Le Président meurt quelques heures plus tard, d'une congestion cérébrale.

     

    L'affaire défraie la chronique et donne lieu à des plaisanteries plus plaisantes les unes que les autres, et alimente les textes des chansonniers.

     

    C'est de là, bien sûr, que Clemenceau tira sa fameuse répartie

    "Il a voulu vivre César et il est mort Pompée".

    La belle, quant à elle, gagna comme surnom celui de "pompe funèbre".

      

      

    sources : http://www.linternaute.com/histoire/magazine/magazine/dossier/vie-privee-presidents/felix-faure.shtml

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