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    Le palais Rose de l'avenue Foch était un hôtel particulier

    aujourd'hui disparu,

     

     

     

    Boni de Castellane, véritable noble de Provence, adulé certes, mais marié à une fille de Milliardaire.. celà aide..!!
    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane, est un "dandy'" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris et mort le 20 octobre 1932 à Paris.

     

    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :
    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

     

    situé au no 40 (aujourd'hui no 50) de l'avenue Foch dans le 16e arrondissement de Paris et édifié de 1896 à 1902 par l'architecte Ernest Sanson pour le comte Boniface de Castellane et son épouse née Anna Gould.

     

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    Genèse de l'édifice  

    Le 18 mai 1895, Boniface de Castellane achète un terrain de 3 500 m² dans le quartier le plus élégant de Paris, propriété de Georges-Auguste Hesbert, situé alors au no 40 avenue du Bois - devenu no 50 avenue Foch -, au no 94 - aujourd'hui no 124 - avenue de Malakoff, au no 1 rue Duret, ainsi qu'au no 5 et 9 rue Piccini.

     

    Image illustrative de l'article Boni de Castellane (1867-1932)

     

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    Le 26 octobre 1895, il acquit un second terrain contigu de 1 002 m² ayant appartenu successivement à Edmond-Ernest Hublot puis au

    baron Auguste-Louis Ferdinand Creuzé de Lesser.

     

    L'année suivante, son épouse rachète une parcelle totale de 5 700 m²

    pour la somme de 3 625 000 francs.

    Le couple commanditaire s'adresse à Ernest Sanson dans le but d'édifier sur ce terrain une demeure inspirée du Grand Trianon de Versailles.

     

    Réplique de l'escalier des ambassadeurs à Herrenchiemsee

     

     

    Connu pour l'ampleur et la qualité de ses travaux, le maître d'œuvre reconstruisit, en 1900, le château de Belœil en Belgique dont l'escalier d'honneur fut jugé « digne de Versailles ».

     

     

    Le palais Rose de l'avenue Foch

     

     

    Sanson eut comme collaborateur René Sergent, promoteur le plus

    fameux du style Louis XVI-Ritz, une des dernières manifestations du néo-classicisme français.

     

     

     

    Une architecture et des décors remarquables :

      

    Le permis de construire fut délivré le 16 mars 1896 et la première pierre posée le 20 avril de la même année.

    La construction dura six ans.

    Réplique de l'escalier des ambassadeurs à Herrenchiemsee

     

     

    La façade sur l'avenue Foch était très directement inspirée du Grand Trianon, dont elle reprenait les baies en plein cintre, les pilastres de marbre rose, la balustrade dissimulant les toitures et jusqu'aux ferronneries.

     

     

    Le palais Rose de l'avenue Foch

     

     

     

    Le maître d'ouvrage avait poussé le souci du détail jusqu'à faire venir le marbre des carrières utilisées au XVIIe siècle par Louis XIV.

     

     Historia Argentina: Fundacion del Jockey Club de Buenos Aires, la institucion, sus socios fundadores, su actividad, historia y anecdotas, sus presidentes, fotos e imagenes, el incendio de su sede de la calle Florida en 1955, el regimen peronista y sus relaciones con el Jockey, Eva Peron y Juan Domingo Peron, historia de una epoca, situacion actual, el Hipodromo de San Isidro; El Centenario, la belle epoque, habitos y costumbres, las grandes tiendas; Buenos Aires, arquitectura y edificios, palacios y estancias; fotos, documentos, articulos y entrevistas,Diario Accion de General Rodriguez, politica, actualidad, noticias e informacion, personalidades e instituciones, policiales, galerias de fotos; historia de General Rodriguez, sus origenes, edificios, estancias, habitos y costumbres, anecdotas, comercios e industrias, los fundadores, antiguas instituciones, fotos e imagenes; suplementos especiales: la crisis politica, economica y social de la Argentina, los acontecimientos de Diciembre de 2001, articulos y entrevistas; Emigracion: toda la informacion destinada a aquellos que desean emigrar, radicarse o estudiar en el exterior, visas, pasaportes, consejos, guias, informacion util, links; Trueque: novedades e informacion, links, estructura del trueque; el casamiento de Maxima Zorreguieta y el principe Guillermo Alejandro de Holanda; Guerra de Afganistan: galeria de imagenes e informacion sobre la primera guerra del siglo XXI; la guerra de Irak, Bagdad, Georges W. Bush, Saddam Husseim, el atentado a las torres Gemelas de Nueva York, las twin towers, el 11-s, y descripcion del hecho que conmovio al mundo; los ultimos dias de Pompeya, Herculano; un argentino en el Titanic, galerias de fotos; Nefertiti, reina de Egipto; Luz Sosa de Godoy Cruz; el Graf Zeppelin, el Hindenburg y dirigibles; las islas Malvinas y la corte de Luis XV, Madame Du Barry, Pompadour, Luis XVI, Maria Antonieta, la Revolucion Francesa; John Fitzgerald Kennedy y Jacqueline en la Argentina; Empleo: consultoras, clasificados, agencias de empleo, Pedro Eyzaguirre del Carril Monique Berthier de Wagram Angelica Arce baronesa Antoine Duroy de Bruignac consejos e informacion util, curriculum vitae, como confeccionarlos, noticias de actualidad; Los numeros de la crisis: Las consecuencias de la crisis politica, economica y social; estadisticas, pobreza, desnutricion, salud y asistencia; noticias regionales y provinciales, columnas y editoriales; informacion para negocios: pymes, links, empresas y negocios; Agenda Cultural con toda la informacion de cursos, universidades, talleres, escuelas y oportunidades, exposiciones de arte de la region; buscadores en Internet, Enlaces: links a los mejores sitios de educacion, cultura, arte, biografias, politica, interes general, web, Links del Diario Accion: RMS Titanic, su historia, su tragico viaje inaugural; historias, testimonios, documentos y articulos sobre el naufragio; links y sitios sobre el tema; la pelicula de Cameron, fotos e imagenes; suplementos especiales, Historia Argentina y de General Rodriguez, la llegada de la democracia en General Rodriguez, la asuncion de Juan Lumbreras como intendente en 1983, galeria de imagenes, sus palabras y los actos, su gabinete, festejos de la comunidad. Fundacion del pueblo de General Rodriguez, sus instituciones y personalidades relevantes, arquitectura y edificios, comercios e industrias, sus comienzos, estancias, inmigraciones italianas, españolas, vascas e irlandesas, anecdotas y efemerides, sus hombres ilustres, el Hospital Vicente Lopez y Planes, su fundacion por las Damas de Beneficencia, el hundimiento del crucero General Belgrano, testimonios de ex combatientes y tripulantes, su comandante Hector Elias Bonzo, fotos e imagenes, recuerdos y homenajes, historia de la familia Bonzo de General Rodriguez, entrevistas y articulos periodisticos. La guerra de Malvinas en el Atlantico Sur, el conflicto belico con Gran Bretaña de 1982, politicos relevantes, Benjamin Paez y Trueba, fotos antiguas de familias fundadoras, galerias de imagenes de pobladores, recorrida virtual por el antiguo General Rodriguez, el paso de la Infanta en 1910, historia de La Serenisima, la familia Mastellone, La Choza, Bernardo de Irigoyen, peronismo y radicalismo y muchisimo mas,Historia Argentina: Fundacion del Jockey Club de Buenos Aires, la institucion, sus socios fundadores, su actividad, historia y anecdotas, sus presidentes, fotos e imagenes, el incendio de su sede de la calle Florida en 1955, el regimen peronista y sus relaciones con el Jockey, Eva Peron y Juan Domingo Peron, historia de una epoca, situacion actual, el Hipodromo de San Isidro; El Centenario, la belle epoque, habitos y costumbres, las grandes tiendas; Buenos Aires, arquitectura y edificios, palacios y estancias; fotos, documentos, articulos y entrevistas

     


    Palais Rose - Le grand escalier

      

      

    L'entrée principale donnait sur l'avenue de Malakoff.

     

    Après avoir traversé la cour d'honneur, trois portes donnaient accès à un grand vestibule dallé et décoré de marbres polychromes.

     

    Sa voûte surbaissée comportait, à chaque extrémité, de petits escaliers à trois volées menant aux appartements privés et entresols de service.

     

     

      

    Au-delà du vestibule, on pouvait admirer le grand escalier d'honneur, pièce maîtresse du Palais et magistrale adaptation du célèbre escalier dit des Ambassadeurs du château de Versailles, construit de 1627 à 1678 par François d'Orbay (1634-1697) et détruit en 1752 ;

     

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      Ce n est pas le sous sol du palais rose C est le vestibule en anse de panier decore par Cruchet au fond la porte de la petite salle a manger circulaire avec le nynphee conduisant a droite aux appartement du comte Boni 

     

     

    une première copie en avait déjà été réalisée en 1876 par

    l'architecte Gabriel-Hippolyte Destailleur (1822-1893)

    au palais Rothschild de Vienne, une seconde en 1878 par

    Dollmann et Hoffmann au château de Herrenchiemsee, une troisième et dernière par Flanneau, en 1906, au palais Egmont d'Arenberg à Bruxelles.

     

     

    Un petit retour sur Boni de Castellane

      

      

    On cite également dans ce genre les escaliers des anciens hôtels de Boisgelin (actuelle ambassade d'Italie) et Potocki (actuelle Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris), ayant mis en œuvres 7 et 8 variétés différentes de marbres.

      

      

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    L'historien et académicien Pierre de Nolhac évoque ainsi cette entreprise :

    « Il préparait alors cet hôtel qui reproduit le rez-de-chaussée du Grand Trianon exhaussé d'un étage (…) cet escalier évidemment démesuré que sa fantaisie grandiose voulut s'offrir (…) il y tenta de reproduire le grand degré de Louis XIV, connu sous le nom d'escalier des Ambassadeurs, et dont tout un album de la Chalcographie du Louvre a conservé les détails. Les dimensions et la reproduction architecturale sont d'une heureuse réussite, bien qu'il manque à la copie la splendeur des bas-reliefs et des peintures. Le Tout-Paris d'alors a assisté à la brillante fête d'inauguration de cet immense vaisseau de marbre que le Paris d'aujourd'hui ne connaît plus. Mais le singulier de l'histoire, c'est que Boni était arrivé à croire qu'il réalisait un puissant projet de Louis XIV, que celui-ci faute d'argent, n'avait pu exécuter (…) (alors qu') il n'en avait pas moins fait l'admiration de l'Europe pendant soixante-dix ans. »

     

     

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    (" La résurrection de Versailles - Souvenirs d'un conservateur, 1887-1920 " Plon, 1937, p. 212).

     

    Les deux volées de marbre - rouge pour les marches et noir pour les rampes - desservaient à l'étage noble avec, d'un côté, la salle à manger ornée de boiseries couleur vert d'eau, s'inspirant de celles du "Pavillon Français" du Grand Trianon et pouvant accueillir 180 invités, un jardin d'hiver et un petit théâtre, et de l'autre, le "Salon des Arts" glorifiant l'Architecture, la Peinture, la Sculpture et la Musique.

     

    Ce dernier s'inspirait du "Salon de la Guerre" de Versailles.

     

    Une longue galerie reliait les deux pièces.

     

    La décoration était due à "la meilleure main-d'œuvre dans sa spécialité" - le maître-décorateur d'Espouy, auteur des peintures des plafonds et voûtes, dont celle du grand escalier ("les Cinq Continents", d'après Charles Le Brun), les sculpteurs Cruchet (décorations de la voûte du vestibule) et Aubé (bas-reliefs du grand salon), Felz (bibliothèque), le doreur Fourier (grande galerie), le marbrier Huvé - fut l'objet d'une recherche et d'un soin tout particuliers.

     

     

    Les clients, particulièrement exigeants, firent reprendre les façades à deux reprises, car le marbre italien « s'affadissait sous le ciel parisien », et la hauteur des fenêtres, afin qu'elles éclairent bien les pièces. On alla même jusqu'à peindre un trompe-l'œil en faux marbre sur du marbre véritable afin d'obtenir les nuances recherchées…

     

     

    La fortune colossale d'Anna Gould permit de prodiguer l'argent sans compter et l'édifice, type-même de l'Hôtel de l'Amateur, coûta la somme énorme de quatre millions de francs-or.

     

    D'une somptuosité déjà anachronique à l'apogée de la Belle Époque, le palais Rose ne fut jamais complètement terminé : lors de sa démolition, il restait encore des calques sur certains plafonds et des corniches supportaient des marques au fusain.

     

     

    Le bâtiment était pourvu de tout le confort moderne.

     

    Le sous-sol, réservé au service, comprenait notamment une épicerie, une pâtisserie et même les chambres des domestiques qui y bénéficiaient de l'eau courante et du chauffage central.

     

     

      

    Les jardins 

    Des jardins « à la française » avaient été aménagés par le célèbre paysagiste Achille Duchêne - qui reconstitua alors de nombreux parcs tel celui du château de Champs à Champs-sur-Marne, pour les Cahen d'Anvers, ou créa des ensembles dans le goût du Grand Siècle (Blenheim Palace) - comme à l'hôtel Porgès, édifié avenue Montaigne.

     

    LOGOS ANIMES - ROSES

      

    Splendeur et décadence :

    Le Palais Rose fut inauguré en 1902 et les Castellane y donnèrent, jusqu'en 1906, des réceptions fastueuses accueillant jusqu'à 2 000 invités à l'exemple de la fête donnée en l'honneur des souverains d'Espagne et du Portugal, le 12 décembre 1905.

    En janvier 1906, sur les instances de sa famille américaine fort inquiète des ruineuses prodigalités de son époux - qui avait également acquis en 1899, puis restauré et meublé le château du Marais dans l'Essonne) ainsi que celui de Grignan dans la Drôme - la comtesse demanda et obtint une séparation de corps, suivi du divorce, prononcé le 5 novembre suivant.

     

    Anna Gould se remaria avec Hélie de Talleyrand-Périgord (1859-1937) duc de Talleyrand et prince de Sagan, cousin de Boni, dont le chiffre fut alors effacé du Palais Rose, où l'on monta des boiseries Louis XV dans le petit salon et aménagea des chambres d'invités dans le petit théâtre.

     

    En 1939, alors veuve depuis peu, la duchesse partit pour les États-Unis.

     

    De 1940 à 1944, le Palais meublé fut occupé par

    le général Carl-Heinrich von Stülpnagel, commandant du "Gross Paris".

     

    Il fut mis ensuite à la disposition du gouvernement français qui, en 1949, y organisa la "conférence des Quatre Grands" sur le problème allemand et, en 1955, un conseil des ministres des Affaires étrangères.

     

    La duchesse pensa un moment le léguer à l'Académie Charles-Cros présidée par son ami Arthur Honegger, dont la mort fit échouer le projet.

    Elle-même disparut à 86 ans, en 1961.

     

    Au début de l'année 1962 et en raison de l'indivision successorale, ses cinq héritières - dont sa fille Helen-Violette (1915-2003), successivement en 1937 comtesse James de Pourtalès puis en 1964, Madame Gaston Palewski - mirent en vente l'immeuble pour une somme évaluée entre 40 et 50 millions de "nouveaux francs".

     

    Il fut suggéré au gouvernement de le classer monument historique, demande que repoussa la Commission supérieure des monuments historiques,

    « en raison de (son) absence de valeur archéologique » et du fait que l'ouvrage se trouvait hors du périmètre du site classé de l'avenue Foch.

     

     

    Une association de sauvegarde se constitua alors.

     

    Échouèrent successivement les projets d'en faire la résidence des hôtes de marque de l'État ou de la ville de Paris, celui de la ville de Neuilly-sur-Seine d'y créer un palais de la Culture, le siège de l'ambassade de République populaire de Chine, nouvellement reconnue, un centre international de conférences ou encore - idée alors très avant-gardiste - d'un musée consacrée au XIXe siècle - réalisé plus tard dans l'ancienne gare d'Orsay (qui fut elle aussi menacée de disparition) - tout comme son démontage et sa reconstruction dans le bois de Boulogne qui aurait coûté dix millions de francs.

     

      

    Destruction d’une œuvre majeure et dispersion des collections :

    En 1966, les cinq co-héritières firent déposer par l'architecte de la préfecture de Paris,

    André Malizard, une demande préalable de démolir et firent établir un projet de construction d'un immeuble de luxe.

    Un compromis fut établi par la suite avec André Remondet, architecte-conseil de la Ville qui prévoyait de conserver l'escalier d'honneur et la façade sur l'avenue Foch, mais cette demi-mesure fut refusée par le Conseil des Bâtiments de France.

     

     

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    E1968, la Ville de Paris repoussa l'offre d'achat. Il fut finalement vendu à M. Tullio Deromedi, entrepreneur de travaux publics qui, avant même la signature du permis de démolir, fit dès le printemps 1969 déposer stucsglaces, boiseries, plaques de marbre et devantures de cheminées ; les déprédations furent alors nombreuses, des particuliers subtilisant des poignées de porte et autres éléments, dont la grande fontaine du jardin d'hiver.

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    L'acquéreur se réserva et fit remonter pour lui-même certains éléments dont les marches de l'escalier d'honneur - pesant chacune une demi-tonne - les balustrades et la piscine de marbre blanc dans sa propriété de Pontgouin près de Chartres, avant de mettre en vente le reste des vestiges.

     

     

    Les collections d'art réparties entre les co-héritières, les œuvres « mineures » furent dispersées dans plusieurs ventes aux enchères publiques au palais Galliera à Paris, où les quatre lanternes dorées du vestibule atteignirent la somme de 40 000 francs.

     

     

    Lors de la démolition du gros-œuvre au bélier, de juin à septembre 1969, les ouvriers trouvèrent dans des placards sous combles une série de costumes masculins et féminins, des livrées, des chaussures, des livres et de la correspondance.

     

    Depuis lors, les deux autres exemples de telles « folies »

    inspirée du Grand-Trianon existent encore de nos jours :

     

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    • l'hôtel, également en rez-de-jardin, situé au 3, rue d'Andigné à Paris, offrant un avant-corps central en rotonde sur jardin, qui fut vendu
    • le 25 mars 2005 à l'homme d'affaires Xavier Niel.

      

      

      

    Depuis 1974, à l'emplacement du « type le plus achevé des hôtels particuliers parisiens jusqu'à la Première Guerre mondiale et testament artistique d'une époque révolue », s'élève la résidence

     

     

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    « 50, avenue Foch », comprenant environ 90 appartements et studios, ainsi que des locaux commerciaux sur dix étages, dessinée par l'architecte danois Henrik Lassen, « qui ne se distingue en rien des nombreuses réalisations de grand standing des années 1970 dont la sobriété tend à l'indigence ».

     

     

    Bibliographie :

    • S.Doumic, "Sept châteaux de Belgique ouverts au public" ("Jardin des Arts" no 43, mai 1958p. 423 à 430);
    • Vincent Bouvet, "Roses pour un Palais défunt" (revue Monuments Historiques, no 108 s.d (p. 21 à 26, illustrées de plusieurs photos du palais en cours de démolition, qui évoque un projet d'exposition sur le palais organisée par la ville de Paris et cite la bibliographie suivante :Georges Pillement, Paris Poubelle Éditions Jean-Jacques Pauvert 1974 (édifice n° 26)Boni de Castellane, Comment j'ai découvert l'Amérique, mémoires (Paris, les éditions G. Grès et cie),How
    • I discovered America, by The Marquis Boni De Castellane (Alfred A. Knopf Publishers, 1924).
    •  
      • Fonds Sanson aux Archives nationales, cote 143 AP 5 (1-181) ;
      • Revue L'Architecte1906 ;
      • Revue L'Architectureno 6 1918,
      • Antoinette Becheau La Fonta, "Un palais de conte de fées", Société historique d'Auteuil et de Passy, tome XIII, nouvelle série no 8, 1966-1967 ;
      • Georges Albert-Roulhac, "Adieu au Palais Rose", in revue Bâtir n°180, décembre 1969) ;
      • Charles Peyret-Chapuis, "Sous le Palais Rose, un terrain de 5 milliards", in revue l'Estampille n°3, septembre 1969 ;
      • Claude Charpentier, "La fin du Palais Rose", in revue "La Gazette des Beaux-Arts", tome LXXIV, n°1028 ;
      • Jean-Pierre Babelon, "Dix ans d'aménagement à Paris, 1965-1975", in Revue de l'Art, n° 29, 1975.

     

    Boni de Castellane, véritable noble de Provence, adulé certes, mais marié à une fille de Milliardaire.. celà aide..!!
    Marie Ernest Paul Boniface, comte de Castellane-Novejean, puis marquis de Castellane (1917), dit Boniface (surnommé Boni) de Castellane, est un "dandy'" et homme politique français, né le 14 février 1867 dans le 7e arrondissement de Paris et mort le 20 octobre 1932 à Paris.
    La nouvelle comtesse de Castellane est fort laide, petite, légèrement bossue, ce qui fait dire aux mondains de l’époque :
    « Elle est plus belle, vue de dot ! »

     

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  • StMartin

    Saint Martin

    Martin est né en 316 à Sabaria en Pannonie (actuelle Hongrie). Il passe sa jeunesse à Pavie en Italie, où son père était militaire dans l’armée Romaine. A l’âge de 10 ans, Martin s’intéresse à la foi et commence son catéchuménat.
    A l’âge de 15 ans il fut enrôlé de force dans l’armée Romaine. Il fit donc son service dans la cavalerie, ou il ne dépassera pas le grade de sous-officier.
    En 337 en garnison à Amiens, par un hiver de grand froid , il rencontre un mendiant grelottant de froid à qui il donne la moitié de son manteau, une moitié car l’autre moitié reste la propriété de l’armée Romaine.
    La nuit suivante le Christ lui apparaît revêtu du demi manteau donné au pauvre.

     

    En 354 Martin est baptisé à Amiens.
    En 356 Martin obtient de quitter l’armée.

     

    Il se met au service de Saint-Hilaire évêque de Poitiers qui le forme et l’ordonne exorciste.

     

    Sur les conseils de Saint-Hilaire, il s’installe comme ermite à Ligugé prés de Poitiers, dans une ancienne villa Romaine désaffectée en ruine.


    Il crée le monastère de Ligugé premier monastère de gaule, ou se rassemble de nombreux disciples qui forme une communauté à la fois de prière monacale et d’évangélisation.
    Homme de prière il exerce la compassion, guérit les malades, tantôt par de simple remèdes et parfois, par des guérisons extra ordinaires il ressuscite même les morts.
    Le 4 juillet 371 Martin fut élu évêque de Tours. Les chrétiens de Tours useront d’une ruse pour attirer Martin, quelques uns vont à Ligugé le supplier de venir soigner un malade. Dés qu’il est sur le territoire de la cité de l’évêché de Tours, on le fait prisonnier et on l’emmène à l’église où aussitôt on l’élit évêque, malgré l’opposition des notables gallo-Romains.


    Martin prend très à cœur ses nouvelles fonctions, dés les premières années de sa charge d’évêque de Tours, il commença la construction

    de l’abbaye de Marmoutier, peu à peu une centaine de moines le rejoignent en ce lieu.

     

    Ces moines seront envoyés fonder les relais dans les campagnes afin de consolider les communautés nouvelles.


    C’est de là que Martin évangélise les campagnes, s’attaquant en particulier aux hauts lieux du paganisme rural. Il défient la puissance des dieux païens et s’attaquent à leurs temples.

    Quand les conversions se produisent, on fonde sur place une église ou un ermitage.

    C’est en partie grâce à ces derniers que la popularité de Saint Martin est devenue aussi importante.


    En 397 il parti pour Candes pour y rétablir la paix dans cette paroisse.

     

    La paix rétablie entre les clercs, il songeait à revenir à Marmoutier quand les forces de son corps commencèrent à l’abandonner,

    il mourut dans la nuit du 8 au 9 novembre.

     

    La cérémonie des obsèques de Martin eut lieu le 11 novembre 397 en sa ville de Tours.
    Son corps a été l’objet d’un conflit entre les moines de Candes et ceux de Tours. Ces derniers réussirent à se l’approprier et le ramenèrent à Tours, on appelle cet épisode, la translation de Saint Martin.
    Il a été enterré à l’endroit où s’est élevée la basilique Saint Martin, elle fut détruite au moment de la révolution Française.

    EXTRAIT du livre de Pierre Ladoué " Saint Martin de Tours "

    …On était au cœur de l 'hiver.
    Le froid durait depuis des semaines, si rude cette année-là que nombre de gens en mouraient.
    Une bise aigre balayait la plaine.
    Martin et son ordonnance rentraient d'une tournée dans les environs d'Amiens.
    Le sabot de leurs chevaux sonnait sur le sol gelé.
    Ils avaient hâte d'être en ville. Martin s'était dépouillé déjà, au profit de pauvres rencontrés dans la campagne, d'une partie de ses vêtements et de tout son argent. Il n'avait sur lui que ses armes et sa vaste chlamyde de laine blanche, relevée sur le bras gauche, attachée sur l'épaule droite par une agrafe.
    Or, voici qu'aux portes de la ville apparaît un mendiant à peu près nu.
    Il implore les passants.
    Mais les passants jugent qu'il fait trop froid pour s'arrêter et... ils passent.
    C'est à peine si l'un d'eux prend le temps de jeter au malheureux une ironie: " N'as-tu pas honte de te promener ainsi dévêtu par un temps pareil? ".
    Martin, voyant que tous s'en vont indifférents, comprend qu'il lui est réservé de soulager encore cette misère.
    Mais que faire pour ce pauvre homme?
    Faute de pouvoir lui donner autre chose, va-t-il le gratifier d'un bon conseil ?
    L'engager à rentrer dans la ville, à chercher un abri, du travail ?
    Envoyer Demetrius au quartier, demander au garde-magasin s'il n'aurait pas un vieux manteau réformé, mité, dont il pourrait se dessaisir en faveur d'un pauvre diable ?
    Martin serait bien en droit de s'arrêter à l'une ou à l'autre de ces décisions, puisqu'il n'a plus rien à distribuer.
    Mais... n'a-t-il rien vraiment ?
    Et cette chlamyde, qui lui drape lourdement les épaules! Une pièce d'étoffe de cette ampleur peut très bien faire deux manteaux.
    Il y a de quoi. Martin n 'hésite pas plus longtemps.
    Il tire le glaive pendu à son côté, son glaive de cavalier, un peu plus long que l'épée des fantassins, et bien affilé.
    De la main gauche il saisit le bord de sa chlamyde.
    Il se tourne un peu sur sa selle et donne un coup vigoureux du tranchant dans le beau milieu de l'étoffe.
    " Attrape, pauvre, ce pan qui traîne à terre! Tire à toi. Bien. Mets cela, maintenant, sur tes épaules. Serre-toi bien cette laine autour du col. Et puisse une autre âme charitable ajouter à ton vêtement ce qui lui manque encore! "....

    Saint Martin est le patron des Tonneliers et des brossiers.

    11 novembre 397

    Saint Martin est inhumé à Tours

     

    Saint Martin, populaire évangélisateur des Gaules,

    est inhumé à Tours en grande pompe le 11 novembre 397.

    Sur les pas de saint Martin

     

    À l'approche de son 1700e anniversaire (2016), saint Martin retrouve une nouvelle jeunesse. Autour de Tours sont rouverts les anciens chemins qu'il a empruntés, vers l'ouest, comme vers la Germanie, l'Italie ou les régions danubiennes. Ils permettent de redécouvrir un patrimoine architectural, artistique et spirituel commun à toute l'Europe.

    Pour le Conseil de l'Europe, cette renaissance de Saint Martin, le centurion qui offrit la moitié de son manteau à un mendiant, est aussi l'occasion de magnifier le partage, une valeur universelle qui transcende les religions...

    Le saint patron de la France

    Fils d'un tribun romain originaire du bassin du Danube, Martin est enrôlé dans la légion à 15 ans sans se départir d'une attirance pour le christianisme et la vie religieuse.

    Un jour d'hiver où il est en garnison à Amiens, il partage son manteau en deux et en offre la moitié à un miséreux (le manteau étant payé pour moitié par l'armée, Martin considère qu'il n'a pas le droit de donner cette moitié qui appartient à l'État). La nuit suivante, le Christ lui apparaît en songe, revêtu du manteau.

    Saint Martin, retable de l'église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre (XVIIe siècle)

     

    Martin se convertit et se rend à Poitiers, auprès de l'évêque Hilaire. Il fonde à proximité de la ville le premier monastère d'Occident à Ligugé. En 371, contre son gré, il est élu évêque de Tours. Pour sa retraite, il fonde aux portes de la ville le monastère de Marmoutier.

    Il s'éteint en novembre 397 à Candes, au confluent de la Loire et de la Vienne. Une délégation de Tours se rend à Candes en gabarre (le bateau traditionnel à fond plat de la Loire) afin de ramener le saint dans sa bonne ville. On raconte que les Tourangeaux auraient volé le corps en le passant par une fenêtre ! Cette anecdote est figurée sur un vitrail de l'église locale.

    Fiers de leur bon coup, les Tourangeaux inhument leur saint évêque dans le cimetière chrétien de leur ville. Son tombeau va dès lors devenir un lieu de pèlerinage couru de tout le pays. Il va faire la fortune de ses habitants... et attiser la convoitise des pillards (c'est ainsi qu'une troupe de musulmans venus d'Espagne tentera en 732 une razzia sur la ville mais sera arrêtée entre Poitiers et Tours par les Francs de Charles Martel).

    Chape et chapelle

    La ville de Tours abrite la moitié de manteau qui a fait la célébrité de saint Martin.

     

    Ce manteau ou chape (en latin, capa) a été conservé précieusement dans un sanctuaire qui a pris en conséquence le nom de capella.

     

    De ce mot, on a fait le mot chapelle qui désigne une petite église ou une pièce attenant à une nef d'église et contenant elle-même un autel.

    Très populaire, Martin a fortement contribué à la diffusion du christianisme en Gaule. Beaucoup d'églises, de lieux et de patronymes portent son nom.

     

    Notons encore que c'est en référence à la place de saint Martin dans la culture française qu'en novembre 1918, les négociateurs français

    ont choisi de fixer au 11 novembre la date de l'armistice

    (de préférence au 9 ou 10 novembre).

     

    SOURCES

    https://www.herodote.net/11_novembre_397-evenement-3971111.php

     

     

     

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    Fichier:Brogi, Carlo (1850-1925) - n. 12182 - Sanremo - Popolane al lavatojo.jpg 
     
    1850
     
    Histoire des Lavandières et de la Lessive..
     

    Agenouillées, elles frottent, tapent et rincent dans une eau glacée

    qui gerce leurs mains.

     

     

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    Le terme « lessive », caractérise à la fois l’action de laver le linge, l’eau de lavage et le linge lui-même (du latin lineus, lin ; le linge désignant au départ la toile de lin) : on fait la lessive au lavoir, dans une buanderie, une laverie, à la main, dans une lessiveuse ou une machine à laver, encore appelée lave-linge.
     
     
     
     
     
    laveuses, lavandières, blanchisseuses et repasseuses.
     
    Corvée autrefois longue et pénible, malsaine, le lavage du linge s’est transformé en une tâche quotidienne simple, rapide et relativement bon marché, et moins polluante qu’elle ne le fut autrefois, suite aux nombreux progrès technologiques qui se sont opérés au cours du siècle dernier.
     
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    La lessive est devenue, de nos jours, une opération banale, pratiquée quotidiennement.
     
     
    Chaque jour, en France, on estime à 20 millions le nombre de lessives effectuées.
     
     
    La plus ancienne description de lavage est faite par Homère (Odyssée chant V) : Nausicaa et ses compagnes apportent le linge du palais sur le fleuve.
     
     
    A l’origine, la lessive se faisait avec les pieds :
    on foulait le linge.
     
    Le verbe “laver », en hiéroglyphes égyptiens, est représenté par deux pieds dans l’eau. C’est également avec les pieds que les foulons romains détergeaient le suint (matière grasse animale attachée à la laine des moutons).
     
     
    Mais la grande affaire de nos proches ancêtres, était la lessive à la cendre que l’on pratiquait dans tous les villages et les petites villes, deux fois l’an, au printemps avant les Rameaux,
     
     
    et à l’automne vers la Toussaint, selon les régions.
     
     
    C’était un événement important de la vie communautaire, un acte social qui rassemblait les femmes et donnait lieu à une vraie fête, avec repas,
    chants et danses qui faisaient oublier la fatigue.
     
     
     
    Faire la buée [bue, bues, buées, bui(e)s), bugée ou bughée en Poitou-Charente], avec de l’eau portée à ébullition donc, désignait l’ensemble de l’opération, qui, à l’extérieur ou dans une pièce spécialement préparée (chambre à four, fournil, atelier, appentis ou coin de grange), se déroulait sur trois ou quatre jours, voire une semaine, suivant le volume de linge à laver :
     
     
    une grande buée comptait en moyenne 70 draps, autant de chemises, et des dizaines de torchons et de mouchoirs.
     
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    Les 3 grandes opérations de la buée
    Le tri se pratiquait dans les foyers :
     
    d’un côté le linge blanc, et de l’autre, les lainages et le linge fin.
     
    Le blanc lui-même était trié, car sa place dans le cuvier était conditionnée par sa finesse et son degré de saleté.
     
     
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    1) le trempage [échangeage, essangeage, essoinguage ou échange], correspondait au prélavage.
     
     
    Dans un baquet, à la maison, ou au lavoir (à la fontaine, au bord de la rivière, du ru, de l’étang ou de la mare), l’opération consistait à décrasser à l’eau, sommairement, pour en faire tomber les matières peu adhérentes et solubles (poussières, boues), le linge que l’on avait amassé, voituré en ballots ou brouetté.
     
     
     
    Ainsi, la crasse était-elle dissoute dans l’eau froide alors que les matières qui la constituaient auraient coagulé dans l’eau bouillante.
     
     
    Les saletés ou « sanies » les plus tenaces étaient frottées à la brosse sur une planche à laver striée.
     
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     On aménagea ensuite le bord de certaines rivières avec un rebord de bois ou de pierre permettant de rester soi-même au sec en lavant son linge.
     
    Pour les rivières dont le niveau d'eau est variable, on imagina même le bateau-lavoir qui ne naviguait pas, car il était solidement amarré au bord, mais avait pour avantage de toujours se trouver au niveau de l'eau.
     
     
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    Dans les endroits non traversés par un petit cours d'eau, furent créés des lavoirs publics, alimentés par une canalisation, où l’on pouvait venir laver son linge.
     
     
    Fichier:Lessive à main.jpg
    Dans les villes plus importantes, on a même ajouté au xixe siècle des chaudières permettant d’obtenir de l’eau chaude.
     
     
    2) Le lessivage Il s’opérait en 2 temps :
     
     
    - L’encuvage Le grand cuvier (cuveau, bugadier ou bougadou dans le Sud-Ouest, biré ou biri en Bourgogne du sud) en bois cerclé de
    douelles comme un tonneau (il est parfois en terre cuite et s’appelle la ponne)
     
     
     
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    – en tôle zinguée au début du xxème siècle), pouvant atteindre 1,20 m à 2 m de diamètre sur un peu plus d’un demi-mètre de hauteur et
     
    contenir jusqu’à 400 litres d’eau, était sorti (ou loué) chez le tonnelier
     
    (après avoir été rempli d’eau un mois avant pour faire gonfler le bois) et posé sur un trépied (en bois ou en métal).
     
     
    Si le cuvier disposait d’un trou de vidange, au fond, (vide-lessive, pissette, pisserotte, pissoir), on le bouchait avec une poignée de glui (paille de seigle longue et non brisée)
     
    ou de paille de blé, qu’on tordait avant de l’introduire en force ; dépassait alors un faisceau d’une dizaine de centimètres qui servait de bouchon filtrant ;
     
    le jus de lessive (le lissieu, le lessi) recueilli goutte à goutte tombait sous le trépied dans un bac de récupération, la jalle, (ou jarle) ou tinotte où on le puisait pour le réchauffer en permanence, dans la marmite, jadis accrochée à la crémaillère de la chemnée, ou, plus récemment, sur le fourneau situé à proximité, lequel servait aussi à cuire la nourriture des animaux.
     
     
    Dans bien des maisons, la place étant comptée, la cuisine pouvait avoir été débarrassée de ses meubles et transformée en buanderie.
     
     
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    En 1904, le canal Saint-Martin est encore utilisé pour laver le linge. L'exposition du Musée Carnavalet permet de se replonger dans les habitudes des classes populaires.
     
     
    On mettait des branchages au fond du cuvier pour maintenir un écart entre le linge et la goulotte et faciliter l’écoulement futur de l’eau.
     
     
    Puis on disposait dans le cuvier, un grand vieux drap (généralement une grosse toile de chanvre), appelé charrier (cendrier ou, encore, flairé), pour envelopper la lessive :
     
    il servirait de filtre pour retenir les cendres et ne laisserait passer que le produit lessiviel bouillant, lors du coulage à chaud.
     
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    On déposait, après les draps (les linceux), généralement brodés aux initiales de la mariée, le linge de corps et les vêtements (chemises, bonnets de nuit), puis les vêtements de travail, les blouses (bliauts, biauds ou biaudes), le linge de maison, les nappes et les serviettes, les torchons, jusqu’à ce que le cuvier soit plein ;
     
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    des lamelles de savon et des racines d’iris (du fenouil ou de la lavande), étaient disposées entre chaque couche pour parfumer le linge.
     
    Pour ne pas laisser la lessive s’écouler sans traverser les tissus, les petites pièces étaient placées au fond, avant les plus grosses et tout le linge qu’on avait amassé était tassé au maximum.
     
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    Chamaret, le Colombier. Vue d’ensemble de la Grande Fontaine, datée de 1781. Phot. Alain Franchella © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel, ADAGP, 1999
     
    Lorsque le linge recouvrait entièrement le charrier, on disposait, sur toute la surface, la charrée, soit dix à quinze centimètres de cendres qu’on avait retirées de la cheminée ou de la cuisinière et tamisées soigneusement, pour en éliminer les morceaux noirs de charbon de bois ;
     
     
    longtemps préparée à l’avance, elles provenaient d’arbres fruitiers, de châtaigniers, de frênes, de charmes, d’ormes, de peupliers ou de sapins : étaient proscrites les cendres de chêne, qui tachent, comme celles de tout bois dur.
     
     
    Puis on ramenait les coins du charrier sur les cendres.
     
     
     
    « Châtaignier… :
     
    (ce) mot évoque une des deux maximes pratiques qui ont régi mon enfance :
     
    « ne mange pas la bouche ouverte, et ne jette jamais dans la cendre les épluchures de châtaigne ! »
     
     
    C’est que la cendre, fine mouture, était promise à la lessive.
     
     
    Où vous-a-t-on élevés pour que vous ignoriez qu’une pelure de châtaigne, un brandon de chêne mal carbonisé, peuvent tacher toute une lessive ? »
    (Colette,Prisons et paradis, p. 110)
     
     
    Si le cuvier avait une bonde, on y enfonçait soit une cannelle reliée à une gouttière (ou coulotte), soit un drain en bois de sureau ou un tuyau, qu’on inclinait vers la casse de la chaudière
     
    (ou cassin – en fonte à la fin du XIXème siècle), contenant l’eau en train de chauffer à laquelle le jus de lessive, ainsi canalisé, se mêlerait directement.
     
     Réauville. La fontaine du village adossée au lavoir ; remaniée en 1905, elle conserve son bassin antérieur.
     
     
    Réauville. La fontaine du village adossée au lavoir ; remaniée en 1905, elle conserve son bassin antérieur. Phot. Alain Franchella © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel, ADAGP, 1999
     
     
     
    - Le coulage ( ou échaudage ou ”bugade”)
     
    Pour que la bue fût bonne, la première coulée se faisait avec de l’eau chaude (surtout pas bouillante pour ne pas cuire la saleté) ; puis on faisait, lentement, couler l’eau (une soixantaine de litres environ), de plus en plus chaude, puis bouillante sur la charrée.
     
    La solution alcaline qui résultait de la macération des cendres végétales dans l’eau agissait comme lessive.
     
    Parfois, on y ajoutait des orties en décoction qui forçaient plus encore le blanchissage.
     
     
    Le charrier finissait par être complètement recouvert et l’eau nettoyait lentement le linge qu’elle traversait ; puis, par la goulotte, elle retournait à la casse où elle chauffait de nouveau ;
     
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    on la puisait (ou la « puchait ») à l’aide du coule-lessive, (puisard ou puisette, sorte de godet ou de louche, en cuivre parfois, pourvu d’un long manche), puis on la réchauffait jusqu’à ébullition et reversait, toujours avec la puisette, au sommet du cuvier sur le charrier.
     
     
     
    On recommençait l’opération de transvasement pendant des heures, jusqu’à ce que la maîtresse de maison estimât que le linge devait être propre.
     
     
    Il était alors retiré brûlant du cuvier avec une pince en bois à longues branches ou un bâton fourchu et mis à égoutter sur des tréteaux.
     
     
     
    On ne prétendait pas, en procédant ainsi, avoir éliminé la saleté ; mais, répandue sur l’ensemble du linge elle était rendue soluble par les cendres, et plus vite éliminée dans l’eau de la rivière.
     
     
     
     
    Si l’ouvrage n’était pas achevé quand tombait le soir, la laveuse, pour conserver la chaleur et retenir dans le linge la vapeur active, couvrait le cuvier avec des sacs à grains, ou avec un couvercle fabriqué en paille de seigle et en noisetier, appelé le fleuriot, ou une grosse couverture. Après avoir macéré toute la nuit, le linge était dépoté le lendemain.
    Les cendres lessivées étaient récupérées au jardin (mélange de carbonate de potassium et de chlorure de potassium, la potasse est utilisée comme engrais et le bicarbonate de potassium est aussi un fongicide
     
     
    ["le terme potasse provient du néerlandais « potas » ou de l'anglais "pot ash" littéralement «cendre de pot»] wikipedia.
     
     
     
     
    3) Le rinçage et le battage du linge sur les bords de la rivière ou au lavoir
    L’opération du « retirage » (le troisième jour de la bue en général) était le fruit d’un effort harassant qui durait toute une journée : les lavandières transportaient le » butin » mouillé soit sur une brouette, dans des sacs de grosse toile ou des paniers d’osier, soit dans une hotte portée à dos.
    Les laveuses procédaient alors au dégorgeage à l’eau courante, à l’aide d’un battoir en charme ou en châtaignier, ou mieux, à l’aide d’une brosse de chiendent, le “chient”, au rinçage, agenouillées dans leur boîte à laver (ou carrosse ou cabasson – un coffre en bois de sapin) garnie de chiffons ou de coussins de paille, qui servaient de protection, munie d’une planche ou non.. Elles tendaient le linge à bout de bras, le laissaient flotter dans l’eau froide, le frottaient et le pressaient sur la selle avec la brosse, le rinçaient en le tordant et en le frappant avec le battoir pour le débarrasser de l’eau de lessive.
     
    Elles pouvaient aussi travailler debout, la selle posée sur des tréteaux.
     
     
     
     
    L’azurage : on plongeait dans l’eau de chaque baquet de rinçage un sac de bleu contenant une poudre bleue provenant de l’indigotier ou de l’outremer, pour rendre le linge encore plus blanc.
     
     
     
    Le blanchissage :
     
    tout aussi éreintant que la précédente, l’opération consistait à étendre le linge au soleil, en plein champ, et à lui faire subir une série de manipulations pouvant durer 2 à 3 jours.
     
    Conformément aux préceptes de Diderot et d’Alembert, le linge était étendu à plat sur un pré, arrosé à plusieurs reprises avec un arrosoir de jardinier et retourné deux ou trois fois sens dessus dessous.
     
     
     
    Pendant trois jours, le soleil et l’eau achevaient
     
    « de lui donner un lustre et un blanc très parfait ».
     
     
    Le séchage – couvert :
     
    le linge était mis à sécher au grenier, aéré par des lucarnes, en mauvaise saison. – à air chaud, devant le poêle ou la cheminée.
     
    – en plein air, directement étendu sur l’herbe (ce qui présente l’avantage du blanchiment) pour les grandes pièces telles que les draps ou étendu sur des cordes, en plein vent, fixé par des pinces à linge qui n’étaient, avant les pinces à ressort, que de simples fourches de bois taillé ; et si la corde fléchissait, on la relevait à l’aide de perches en bois fourchues.
     
     
    L’expression « pendre le linge », utilisée autrefois, a été supplantée par celle, plus logique, « d’étendre le linge » et le terme « étendoir », remplacé par « séchoir », bien que ce dernier désigne plus souvent un système mécanisé de séchage (par une source artificielle de chaleur et/ou d’aération).
     
     
     
    Cette méthode de lavage, plus ou moins perfectionnée au cours du temps, fut pratiquée jusqu’après la première guerre mondiale :
     
    le linge sale passant ainsi, en plusieurs jours, de l’enfer
     
    (passage dans le cuvier) au purgatoire
     
    (séance de battoir au lavoir ou à la rivière),
     
    puis au paradis (rinçage, séchage, repassage et blanchiment).
     
     
    Documents source : BLOG de FRANCESCA -
     
     
     
     
     
     
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    Le libertinage de John Kennedy Jackie Kennedy
    - le couple kennedy
     
     John F. and Jacqueline Kennedy appeared happy at the 1958 South Boston Parade. But that was two years after Jackie allegedly told her mom she was ready to divorce the philandering pol.
     

    John F. and Jacqueline Kennedy appeared happy at the 1958 South Boston Parade. But that was two years after Jackie allegedly told her mom she was ready to divorce the philandering pol.

    (PAUL J. CONNELL/BOSTON GLOBE/GETTY IMAGES )
     
     
     
    Peu à peu, une sorte d'amitié finit par lier John et Jackie.
     
    Ils apprirent à s'apprécier.
     
    Selon sa secrétaire,
    Jackie adorait surprendre John en lui faisant de petits cadeaux.
     
    Lorsqu'il avait du temps à lui consacrer, John trouvait sa femme invariablement intéressante.
     Le libertinage de John Kennedy
     
    « Dès qu'elle apparaissait, son visage s'éclairait, se souvient Charles Spalding.
    Il la suivait autour de la pièce, observant le moindre de ses mouvements »
     
    Dans son livre Kennedy, Ted Sorensen écrit :
     
    « Jacqueline était très indépendante, et parfois très impertinente ;
    il n'en était que plus heureux de l'impressionner par son travail. »
     
     
    En public, bien sûr, les Kennedy feignaient de filer le parfait amour.
     
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    Lem Billings les trouvait tous deux excellents comédiens,
    et Anita Fay
    devait dire de Jackie :
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    « Dès notre première rencontre,
    j'ai senti que je me trouvais face à une remarquable actrice. »
     
     As far back as the mid-1950s, Jacqueline Kennedy was ready to divorce John F. Kennedy over his many mistresses, says new unauthorized biography 'Jacqueline Kennedy Onassis: A Life Beyond Her Wildest Dreams.'
     

    As far back as the mid-1950s, Jacqueline Kennedy was ready to divorce John F. Kennedy over his many mistresses, says new unauthorized biography 'Jacqueline Kennedy Onassis:

    A Life Beyond Her Wildest Dreams.'

    (SIPA PRESS/SIPA)
     
     
     
    Un mois après leur mariage, ils passèrent à la très populaire émission de la chaîne CBS, « En tête à tête », d'Edward R. Murrow.
     
    Jackie paraissait un peu nerveuse, et les réponses de John étaient manifestement préparées à l'avance ;
     
    ils réussirent cependant à projeter l'image d'un couple sincère,
    heureux et uni pour le public.
     
     
    Des articles parus dans divers journaux les présentaient comme un couple modeste, travailleur et romantique.
     
    Jackie et John Fitzgerald Kennedy

    Jacqueline Bouvier épouse John Fitzgerald Kennedy, en 1953, et le brillant journaliste et l'ambitieux sénateur définissent la genèse de leur légende.
     
    En 1961, c'est l'apothéose de leur entreprise, John Fitzgerald Kennedy devient président des États-Unis et installe à la Maison Blanche l'un des premiers couples charismatiques du pays.
     
     
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    Gene Tierney a rencontré John F. Kennedy sur l'ensemble de Dragonwyck, quand il était un sénateur du Massachusetts.

    Sa famille n'était pas ravie de leur relation. Le frère aîné de Tierney Howard a assisté à Harvard avec le jeune sénateur et n'a pas été d'accord avec sa politique. Comme Tierney l'a dit plus tard: «C'étaient des républicains épiscopaliens qui n'avaient pas aimé le démocrate catholique avec des idées élevées sur l'aide aux pauvres.» Kennedy a interrompu leur relation pendant le déjeuner un jour; Sa religion catholique l'a empêché de se marier avec Tierney, une divorcée.

    Fait intéressant, le premier mari de Tierney, Oleg Cassini, était un designer préféré

    De la première dame Jaqueline Kennedy.

     

    Gene Tierney met John F. Kennedy on the set of Dragonwyck, when he was a senator from Massachusetts.

    Her family was not thrilled by their relationship. Tierney’s elder brother Howard attended Harvard with the young senator and didn’t agree with his politics. As Tierney said later: “They were Episcopalian Republicans who didn’t take kindly to the Catholic Democrat with lofty ideas about helping the poor.” Kennedy broke off their relationship over lunch one day; his Catholic religion prevented him from marrying Tierney, a divorcee.

    Interestingly enough, Tierney’s first husband Oleg Cassini, was a favorite designer

    of first lady Jaqueline Kennedy.

     

     

     

     
     
    Cependant, Jackie Kennedy a découvert l'appétit sexuel insatiable de son mari qui dirige de nombreuses affaires avec des secrétaires ou des stars d'Hollywood comme Gene Tierney ou Marilyn Monroe et
    les moqueries du clan Kennedy.
     
     
     The sexy 1962 birthday serenade by Marilyn Monroe, second from left, to President John F. Kennedy, center, was the last straw for Jacqueline Kennedy.
     
     
     

    The sexy 1962 birthday serenade by Marilyn Monroe, second from left,

    to President John F. Kennedy, center, was the last straw for Jacqueline Kennedy.

     

     

    (CECIL STOUGHTON/BONHAMS/AP)
     
    Il y a un abîme entre leur image publique élégante et glamour et leur vie chaotique intime comme Jackie Kennedy déclare:
     
    «Je décrirais Jack comme un peu comme moi en ce que sa vie est un iceberg.
     
    La vie publique est au-dessus de l'eau - et de la vie privée - est submergée. . . »Jackie Kennedy méprise l'humiliation publique, mais se tient haut dans leurs apparences officielles avec ses beaux éloges, intelligence sensée et élégant tenues.
     
    La mort de leur fils bébé, Patrick, en 1963 était nécessaire pour réconcilier le couple, mais l'harmonie a été coupée: quelques mois plus tard, Jackie rose costume Chanel serait éclaboussé avec des taches de sang.

    Jackie & John Fitzgerald Kennedy

    Jacqueline Bouvier marries John Fitzgerald Kennedy, in 1953 and the bright journalist and the ambitious senator set the genesis of their legend. In 1961, it’s the apotheosis of their enterprise, John Fitzgerald Kennedy becomes the president of the Unites States and installs at the White House one of the country’s most charismatic First couple. In the meantime, however, Jackie Kennedy has discovered the insatiable sexual appetite of her husband who leads numerous affairs with secretaries or Hollywood stars such as Gene Tierney or Marilyn Monroe and the mockeries of the Kennedy clan.

     

    There is an abyss between their sleek and glamorous public image and their chaotic intimate life as Jackie Kennedy states: ‘I would describe Jack as rather like me in that his life is an iceberg. The public life is above the water—& the private life—is submerged . . .’ Jackie Kennedy despises the public humiliation but stands tall in their official appearances with her praised good looks, sensible intelligence and elegant outfits.

     

    The death of their baby son, Patrick, in 1963 was needed to reconcile the couple but the harmony was cut short: a few months later, Jackie’s pink Chanel suit would be splattered with blood stains.

     

     

     

     

     
     
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  •  revelations sur kennedy

     

     

    Time et Newsweek ont, par exemple, publié de longs articles fort bien documentés au sujet de liaisons que le feu président aurait eues avec plusieurs actrices connues et avec des douzaines de jeunes femmes, dont deux jeunes membres du personnel appelées en code par les services secrets « Fiddle » et « Faddle ».
     
    Un ancien membre de l'équipe de Kennedy aurait déclaré au sujet de la Maison-Blanche de cette époque :
     
    « C'était une véritable porte tournante.
     
    Il fallait qu'une femme joue des coudes pour se mettre sur les rangs ". »
     
     
     
     
     
     
     
    Un livre écrit par Traphes Bryant, vieux membre du personnel de la Maison-Blanche, donne un témoignage de première main sur les nombreuses jeunes femmes qui rendaient visite au président lorsque l'épouse de ce dernier était absente. Un extrait du journal de Bryant :
     
     
    « Un jour, Dave Powers a demandé au président ce qu'il aimerait pour son anniversaire. Il nomma une actrice de TV californienne. Son souhait fut exaucé. »
     
     
     
    Jackie et Kennedy
     
    Début 1976, une feuille à sensation fit état d'une longue liaison (elle dura deux ans) entre le président et Mary Pinchot Meyer, une belle et riche divorcée de Washington, âgée de quelque quarante ans. Mme Meyer se serait rendue deux ou trois fois par semaine à la Maison-Blanche durant les absences de Mme Kennedy. L'assistant du président David Powers était de nouveau impliqué.
     
    A un moment donné, selon l'article, le président et son invitée auraient fumé du cannabis, et JFK promit de se procurer de la cocaïne, en ajoutant :
     
    « Dans deux semaines, une réunion sur les stupéfiants doit avoir lieu à la Maison-Blanche. »
     
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    La source de cette information était l'ancien vice-président du Washington Post, James M. Truitt, un proche de Mme Meyer.
     
    Truitt signalait également la destruction d'un journal trop indiscret par un ami commun, le responsable de la CIA James Angleton.
     
     
     
    Des recherches ultérieures ont en partie étayé ces faits. Toni Bradlee, ex-épouse de Ben Bradlee et soeur de Mme Meyer, confirma' la plupart des détails à l'occasion d'une interview inédite. Mme Bradlee et Angleton donnèrent de vagues démentis, se refusant à tout autre commentaire.
     
    (Des années plus tard, Angleton reconnut la réalité de la liaison Kennedy-Meyer, et avoua avoir détruit le journal de Mme Meyer.

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    Selon cette dernière, déclara Angleton, JFK aurait au minimum essayé la marijuana, la cocaïne, le haschisch et le LSD pendant son séjour à la Maison-Blanche.)
     
    Quant à Mme Meyer, elle a été assassinée en octobre 1964

     

     

     

     

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  • UN PEU D'HISTOIRE :

     

    Le Livre d'Or des fiançailles et du mariage

     

    par le bibliophile JEAN.

     

    orsque vous m'avez demandé une préface pour le Livre d'Or des fiançailles et du mariage, j'ai longuement hésité, et je ne vois pas bien pourquoi je vous en tairais la raison.

     

    Vous m'avez dès l'abord, avec une bonne grâce et une franchise auxquelles nous ne sommes guère accoutumés dans le monde de l'érudition, déclaré que vous aviez le dessein d'utiliser très largement les travaux historiques que j'ai publiés.

    Puisque vous faisiez à mes écrits l'honneur, sans doute immérité, de leur emprunter beaucoup, pouvais-je avoir l'air, écrivant une préface à votre livre, de me louer moi-même.

     

    Lorsque vous m'avez confié votre manuscrit, mes craintes se sont dissipées. Aussi bien, si vous avez puisé dans les mémoires qu'il m'a été donné de présenter avec quelque nouveauté de nombreuses anecdotes, vous ne les avez citées qu'en manière d'exemple, pour illustrerai j'ose dire, votre récit, dont la trame vous demeure bien personnelle.

     

    Une inquiétude m'est alors venue.

     

    Les malheureux préfaciers n'ont d'espoir que dans quelque lacune du livre qu'on leur a imposé la délicate tâche de présenter au public.

    Or, il se trouve, et si je dois vous en féliciter je ne puis m'en applaudir, que votre travail est tout à fait complet. Vous avez su, très habilement, écrivant l'histoire du mariage en France du moyen âge à nos jours, non seulement dégager ses caractères aux diverses époques et pour chaque catégorie sociale, mais donner les exemples les plus typiques et empruntés aux meilleurs auteurs. Vous avez encore, et c'est là de ces innovations auxquelles les historiens ne sont point pour l'heure accoutumés, fait appel aux vieilles maisons des industries de luxe, puisé à même leurs collections et apporté ainsi une contribution documentaire fort curieuse à l'histoire des mœurs parisiennes.

     

    C'est dans votre ouvrage une partie très neuve et curieuse.

    l en est d'ordinaire des préfaces comme des discours académiques : elles contiennent invariablement quelque critique aimable, presque souriante, mais une critique enfin. Vous m'accuseriez sans doute de ne pas suivre les règles si je n'en agissais de même.

    Puisque vous avez écrit l'histoire si mal connue du mariage au moyen âge, utilisant au reste adroitement les quelques données précises que nous avons, puisque vous poursuivez cette histoire à travers les époques pour lesquelles les documents abondent et jusqu'à aujourd'hui, pourquoi n'avoir pas tenté de dégager du passé ce que serait le mariage de demain ?

    C'eût été une conclusion très logique de votre travail et, écrite par vous, tout à fait curieuse, j'en suis sûr. Les historiens, dont je suis, ont à l'ordinaire l'honorable habitude de vivre tournés vers le passé, d'être sans curiosité de l'avenir ; j'avoue pourtant que c'est une question qui a trop occupé la presse et fait l'objet de trop de débats pour qu'on puisse manquer d'y porter attention.

    Il paraît assuré, c'est même un phénomène tout récent, que des gens très doctes, des sociologues, des magistrats, des politiques, aussi beaucoup de dames, mûres à l'ordinaire, et de qui nous devons penser que l'âge a tempéré les passions, se sont pris d'un brusque intérêt pour le mariage.

    Pour le mariage est sans doute trop dire, puisqu'ils affichent l'intention de le détruire.

    Les raisons qu'ils donnent ne paraissent pas déterminantes, mais les mots de liberté, de droits de la femme, de droit à l'amour prêtent à des développements oratoires, et, en France, les raisons qui vêtent ainsi, sans effort, une parure d'éloquence, sont toujours près d'être convaincantes.

     

    Et l'on va donc proclamant que le mariage va faire faillite, qu'il n'y aura plus place bientôt que pour l'union libre.

    C'est chose assurée, cela va être, demain.

     

    Car demain, vous n'en doutez pas, il ne sera plus d'hommes que tentera l'espoir d'accroître, grâce à une dot, leur puissance ou leur fortune, et les jeunes filles, n'écoutant désormais que leur fantaisie, tiendront pour sans importance les considérations banales d'argent, de luxe ou de situation mondaine dont on s'embarrasse aujourd'hui.

    II ne paraît pas impossible de montrer, par l'évolution qu'a subie le mariage, l'avenir réservé à ces théories, d'établir comment une double évolution intellectuelle et économique les rendrait possibles, ce qui n'est pas à dire souhaitables.

    ous aurez, mon cher confrère, une occasion certaine d'aborder ce thème, et je sais du reste que vous le traiterez avec talent : ce sera lors de la seconde édition de ce Livre d'Or dont le succès ne peut faire de doute.

     

    Ce jour-là, vous supprimerez la Préface du livre, et chacun y gagnera, le public, vous... et moi.

     

    Maurice Vitrac.

     

     

     

    sources : http://www.horizon-mariage.com/histoire-du-mariage.php

     

     

     

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  •  

    Près de Clécy et Condé sur Noireau, le château de Pontécoulant est un joyau de la Suisse Normande.

    Au cours de votre visite au Domaine de Pontécoulant,

    vous découvrez l'histoire de la famille noble normande :

    les Doulcet de Pontécoulant établie sur ces terres calvadosiennes

    depuis le 14e siècle.

     



    Le château est toujours meublé de collections des 16e et 18e siècles.

     


    Vous pouvez également vous promener dans le parc à l'anglaise

    créé sous le règne de Louis XVI.

    Surplombant la rivière, c'est une promenade bien agréable en toutes saisons.

     

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    Animateur vedette de la radio et de la télévision, également producteur et écrivain, Pierre Bellemare présentera son nouveau livre de souvenirs à

    Condé-sur-Noireau et au Château de Pontécoulant le samedi 5 novembre prochain : une avant-première qu’il a souhaité réserver à une « petite vallée »*,  

    lieu de son enfance, et évènement qui met en lumière le patrimoine culturel de notre territoire » se réjouit Pascal Allizard, Maire de Condé-sur-Noireau et Président de Condé Intercom.

     

    Pierre Bellemare passera ainsi la journée sur les bords de la Druance. Attendu à Condé-sur-Noireau, il animera une rencontre avec le public de 10h30 à 12h15 : présentation du livre

    Ensuite, l’auteur retournera sur les traces de son enfance en visitant le château de Pontécoulant, dont son père fut le régisseur de 1939 à 1940.

    Âgé de 10 ans, Pierre Bellemare était scolarisé à l’école communale.

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     Pierre Bellemare propose une lecture d’un extrait de son livre, relatif à un événement survenu à Pontécoulant en juin 1940, ainsi que quelques histoires extraordinaires.

    « Le bonheur est pour demain, Souvenirs au long cours »

    (sortie en librairie le 9 novembre), temps d’échanges et de dédicaces prévus à la médiathèque municipale.

     

     

     chateau-de-pontecoulant-14

    France, Basse-Normandie, Calvados (14), Suisse Normande, Pontécoulant, Château de Pontécoulant (vue aérienne) //

    Il sera ensuite l’invité de la Communauté de Communes du Pays de Condé et de la Druance, au Château de Pontécoulant pour la visite d’un domaine qu’il connaît bien pour y avoir passé une partie de son enfance.

    Il y retrouvera d’anciens camarades et présentera son dernier livre à la presse précise Jean-Pierre Mourice, Vice-Président de Condé Intercom et Maire de Pontécoulant, à l’origine de ce contact.

     

    Retour à la médiathèque municipale de Condé-sur-Noireau à 15h30 :

    le public se laissera alors emporter par la voix incomparable de l’animateur et conteur, « lequel donnera lecture de quelques histoires forcément « extraordinaires »  

     

     

     

    Domaine de Pontécoulant, ce domaine, propriété du Département du Calvados, si chère à mon coeur puisque je m'en suis occupée, avec mon Epoux, 18 ans, avant mon départ en retraite.

     

    Un parent de Pierre Bellemare avait été nommé  exécuteur testamentaire de la dernière Dame de Pontécoulant, Mme de Barrère décédée en 1908 sans héritiers et qui légua donc son domaine au département du calvados .

     

     

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    Ce droit de regard sur le légue devait durer 50 ans,

    donc c'est le père de Pierre Bellemare qui prit la suite de son parent

    après le décès de celui ci.

     

    Voila pourquoi la famille Bellemare fit de nombreux séjours dans la région. 

     

    Au Chateau cet aprés  midi se trouvait donc  réuni  un groupe de personnes ayant partagé le quotidien, école, cathéchisme, jeux, du petit garçon d'une dizaine d'années qu'était Pierre Bellemare.

     

    Ses retrouvailles furent remplies d'émotion,notre conteur né ne manqua pas de nous régaler de ses souvenirs et anecdotes. 

     

    En résumé, journée fort agréable en compagnie de ce "jeune homme" qui  a su garder depuis tant d'années sa gentillesse et son énorme talent de conteur .

     

     

    Comme vous le constatez par ces articles de presse Pierre Bellemare

    était aujourd'hui  dans la région.

    Ce matin à la médiathéque de CONDE S/NOIREAU (Calvados)

    afin de présenter son  dernier  livre "Le Bonheur est pour demain".

     

     

     

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